« Islander », bande dessinée de presque 160 planches, dont c'est seulement le premier tome, commence de manière assez réaliste.
On y voit Le Havre, devenu un port d'immigration.
Ici, pour ce qui nous concerne pour l'instant, ce sera vers l’Écosse.
Et en se fiant à ce qui se passe actuellement en France (mais qui a commence grosso merdo en 1976), il est clair qu'hormis une guerre, c'est ce qui nous attend. Chassés (ou soumis) par ceux-là mêmes qui comptent trouver en France ce qu'ils détruisent consciencieusement en y arrivant. Les Français, mais d'une manière globale, les Européens n'auront pas beaucoup de choix (À moins de stopper totalement l’immigration à laquelle on assiste). Et je ne vois par Caryl Férey nous raconter une guerre de type migratoire. >SOURIRE<
Or donc, Le Havre.
L'intrigue s'intéresse dès les premières pages à quelques personnages, dont deux d'entre eux n'ont pas le sésame requis pour embarquer dans le prochain bateau en partance.
L'un d'eux semble se résigner à opter pour la voie légale, quand bien même n'a-t-il que peu de chance de décrocher l'autorisation nécessaire. Mais c'est un type honnête.
L'autre, préfère voler un passeport, qui contre toute attente appartient à une femme. Oui, comme l'a dit encore dernièrement Caroline Fourest il y a toujours « une éruption de masculinité toxique et destructrice, qui pourrit toute joie et la moindre célébration ». Même la joie d'un départ de chez-soi.
À votre avis qui fait quoi (les deux protagonistes sont sur l'extrait ci-dessus) ? Oui je sais, c'est trop facile !
Et je ne vous parle même pas de la police qui tire à balles réels sur la foule. ACAB, après tout !
Oui je sais (bis), c'est une fiction. >SOURIRE<
D'ailleurs il suffit de voir comment a été traité l'insurrection de ce weekend par les forces de l'ordre. Oups, pardon : des célébrations qui ont éclaté en France. Oui, selon Franceinfo™ la Pravda, les célébration « éclatent » dorénavant. Et ne comptez pas sur moi pour stigmatiser l'utilisation de « en marge ».
Ne riez pas, c'est avec nos impôts®
Bref en moins de vingt planches sur presque 160, je le rappelle, Férey et Rouge ont donné tellement de preuves de leur vertu que j'en ai fait une overdose. Et, ne pensant qu'à moi-même, j'ai décidé - en responsabilité, d'arrêter les frais.
Verdict : Poubelle !
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