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Articles

Affichage des articles du novembre, 2025

Undertaker : Au service secret du wokisme

Après quatre albums, de facture plus que correcte, une première alarme avait certes retenti à la lecture des tomes 5 & 6. En effet, chaque aventure de Jonas Crow  - le croque-mort de X avier D orison et R alph M eyer, s'étend de deux albums en deux albums.             Or donc disais-je, L'Indien blanc et Salvage  voyaient un Jonas Crow rattrapé une fois de plus par son passé, en la personne de Sid Beauchamp ;  un ex-criminel en passe d'épouser une riche veuve, à condition que ledit Beauchamp lui ramène le corps de son fils - esclave des Apaches , avant d'être massacré par eux. Vous vous en doutez, l'affaire ne sera pas aussi simple.             D orison et M eyer en profitaient alors pour brosser le portrait des Apaches  dans le sens du poil : civilisation non patriarcale, en guerre contre les Blancs, et cætera . Une histoire où les Visages-Pâles donc, occupaient bien évidemment la plus mauvaise p...

Noir horizon [Philippe Pelaez / Benjamin Blasco-Martinez]

Derrière l'accrocheuse couverture du premier tome de ce qui s'annonce comme une trilogie - dont deux tomes sont déjà parus, le prolifique scénariste P hilippe P elaez et le visiblement très talentueux dessinateur B enjamin B lasco- M artinez nous invitent à lire un planet opera version « 12 salopards ».              Un empire galactique en manque de source d'énergie, en découvre une. Manque de chance, un mur énergétique invisible empêche d’accéder à la source en question. Après plusieurs tentatives infructueuses, entraînant la mort de tous ceux qui ont tenté de passer, le gouverneur de Kadingirra se résout à y envoyer une groupe de criminels. Contre toute attente, leur vaisseau spatial passe, entraînant à sa suite le lieutenant Sinclair Smith , un dur-à-cuire de l'armée impériale.               Tout en racontant le déroulement des tentatives infructueuses, puis celle réussie des criminels, P elaez & B lasco-...

La Mort blanche [Robbie Morrison / Charlie Adlard]

Comme avec le « Capitaine Conan » de R oger V ercel, qui nous rappelait que la Première Guerre mondiale avait eu un « front d’Orient » ; R obbie M orrison & C harlie A dlard inscrivent leur propre histoire sur le front italien, dit encore la  « guerre des montagnes » ; où l'armée royale italienne combattait alors l’ Autriche-Hongrie et l' Allemagne .               Le scénariste écossais R obbie M orrison y met en avant la singularité unique de cet affrontement, qui par ailleurs ressemblait fort à la guerre des tranchées qui se déroulait alors en France : l'utilisation des avalanches comme arme par destination.  « La Mort blanche » titre de l'album, mais aussi surnom donc de ces avalanches déclenchées  pour tuer l'ennemi, suit plus particulièrement Pietro , un soldat italien dont les connaissances alpines seront à l'origine de l'utilisation, par son unité, desdites avalanches, en tant qu'arme de destruction massive.   ...

The Covenant : Mission en Afghanistan

Film de près de 2 heures, « The Covenant : Mission en Afghanistan » peut aisément se découper en trois parties :  • La Mission /  • Le Sauvetage /  • et La Dette.              Ces trois partie ne se valent pas, essentiellement à cause d'un ventre mou au début de « La Dette ».              En effet, de retour d’ Afghanistan après qu'il ait été sauvé par Ahmed ( D ar S alim, excellent !), le Master Sergeant (équivalent peu ou prou au grade de major en France) John Kinley considère (à juste titre) avoir une dette envers son interprète. Quand bien même a-t-il du mal à se rappeler ce qui s'est passé après avoir été grièvement blessé. Kinley tente alors par tous les moyens d'obtenir des visa pour Ahmed et sa famille, lequel - resté en Afghanistan - est activement recherché par les talibans .               G uy R itchie offre visiblement à sa star , J ake G yllenhaal un pet...

Britannia [Peter Milligan / Juan José Ryp / Jordie Bellaire]

L'idée n'est pas plus bête qu'une autre : transposer en 60 après J-C un pastiche de Sherlock Holmes & Watson  avec, en lieu et place des deux anglais, le centurion Antonius Axia (qui deviendra donc  « déceleur ») et son esclave Bran .             La première mini-série fonctionne à la fois comme une origin story , et la première enquête d'envergure du déceleur ; qui devra affronter une entité surnaturelle en Bretagne . Sauf que P eter M illigan ne s'embarrasse pas de recréer l'époque où se déroule son aventure. Ou du moins, utilise-t-il des termes complétement anachroniques, qui ont eu le mauvais génie de me sortir régulièrement de ma lecture.             Difficile de croire en effet qu'un centurion puisse demander « où sont les terroristes ? », ou qu'un Breton donne du « sales merdes impérialistes » à un Romain. Faire mention de diables, du Malin ou même utiliser le concept d'âme me parait tout aussi prématur...