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Articles

Affichage des articles du février, 2016

Le Fantôme (Mitton & Goodall) épisode 6

Avant-dernier billet consacré à l'épisode du Fantôme du Bengal dessiné par le talentueux (et fort sympathique) J ean- Y ves M itton :

Le Fantôme (Goodall & Mitton) épisode 5

Suite de l'aventure du Fantôme paru dans Spécial Zembla   ( SEMIC )  n°174  : ( À suivre ..... )

Le Fantôme (Goodall/Mitton) épisode 4

... S uite de l'aventure du Fantôme du Bengale .... ( À suivre ..... )

Le Fantôme (Lee Falk/Goodall & Mitton)

... The Phantom a été inventé lorsque L ee F alk était encore à l'université (tout comme Mandrake the Magician ), il est le fruit de son intérêt pour les héros et les dieux de l'Antiquité, les légendes arthuriennes mais aussi les histoire de Tarzan et le Livre de la jungle de K ipling.  Au sujet du Phantom L ee F alk aimait raconter une anecdote à son sujet. Lors de la Seconde guerre mondiale, en Norvège , la propagande allemande tentait d'intoxiquer les habitants du pays en utilisant la presse dans laquelle elle diffusait de fausses nouvelles au sujet de la destruction des U.S.A. . Mais dans ces mêmes journaux paraissaient en même temps les bandes ( strip ) du Phantom qui venait en contrebande de la Suède . Les Allemands ne prêtaient aucune attention à ces histoires en bande dessinée, ne sachant apparemment pas qu'elles étaient d'origine américaine et qu'elles contredisaient de fait la propagande car, les Norvégiens eux savaient d'où venaie

Le Fantôme (Goodall/Mitton)

... D eux pages supplémentaires de l'aventure commencée hier ( Pour en savoir + ), elle a été reprise dans l'un des recueils publiés par l'association Images'Innées ( Pour en savoir + ) : ( À suivre .... )

Le Fantôme (Scott Goodall/Jean-Yves Mitton)

... C 'est en février 1936 que paraît la première bande ( strip ) du Phantom (le 17 nous dit-on), il y a donc 80 ans, à cette occasion je vous propose une aventure de celui que l'on surnomme L'Ombre qui marche dessinée par le talentueux J ean- Y ves M itton. Cette aventure a d'abord paru en Suède puis, pour la version que je vous propose, dans le périodique Spécial Zembla (éditions SEMIC ) : ( À suivre ..... )

Shimura (R. Morrison & F. Quitely)

... S himura est une série dérivée de Judge Dredd , sa particularité est de se dérouler au Japon en 2113. Elle a été lancée par R obbie M orrison au scénario et F rank Q uitely aux dessins, c'est d'ailleurs l'un de ses premiers travaux professionnels je crois. Si à Mega-City One aux U.S.A. (ou ce qu'il en reste), la loi et l'ordre sont assurés par les Judges , dont le plus célèbre est certainement le Judge Dredd , à Hondo City ils le sont par les Judges Inspectors qui sont la combinaison de l'éthique samouraï et de la technologie la plus avancée. La société où travaille le Judge Inspector Shimura est ce qu'on pourrait appeler une société cyberpunk, dominée par les zaibatsu & gangrenée par les yakuza .  L'histoire, du moins la première, publiée en trois livraisons en 1993 ( Judge Dredd the Megazine #2.37 à 2.39) pour un total de 24 pages ne surprendra pas le lecteur de science-fiction et encore moins celui habitué aux histoires du ge

Le Livre de Fatalis (Brubaker/Raimondi)

... E d B ubaker a déjà exprimé son intérêt pour la faune bigarrée des pulp magazines  des années 1920/1930, où les justiciers masqués côtoient la "scientifiction" et le weird sans aucun complexe   : dans la série Iron Fist avec la création d' O rson R andall ou encore avec Incognito. Avec les origines du docteur Fatalis il récidive. Fatalis est un personnage hors du commun, et E d B rubaker ne l'oublie pas ; non seulement il offre une histoire captivante, même si on la connaît déjà plus ou moins, mais en plus il y met la forme. Ainsi sont récit est-il émaillé d'inserts où des témoins justifient ou renforcent le propre récit de Fatalis . Spécialiste de la littérature dans sa veine la plus Noire, celle où la vie est un piège et la destinée un guet-apens , B rubaker devait un jour ou l'autre écrire sur Victor von Fatalis . Cependant il ne se contente pas de dérouler la biographie (même non-autorisée) du célèbre super villain , il y ajoute so

Air froid (H.P. Lovecraft)

... À l'occasion de la sortie du premier tome de Providence (d' A lan M oore & J acen B urrows) dans l'Hexagone & dans une fort belle édition, je vous propose une nouvelle de H oward P . L ovecraft, qui n'est pas sans intérêt avec ladite sortie. Je n'oublie pas de mentionner J uan R odriguez à la colorisation, celle-ci ayant une très grande importance dans Providence. Ainsi que K urt H ataway pour le lettrage (tout aussi important), remplacé par Astarte Design-Roma pour l'édition française.  C'est T homas D avier qui s'est collé à la traduction. P anini a je trouve, particulièrement soigné l'édition française avec notamment, une postface très intéressante.   AIR FROID Cool Air - 1926 (1928) Traduction par Y ves R ivière. ... V ous me demandez de vous expliquer pourquoi je crains l’air froid, pourquoi je tremble plus que les autres dès que j’entre dans une pièce froide, et parais malade, pris de nausées, lorsque

Jonny Double (Azzarello/Risso)

... L a mini-série Jonny Double n'a jamais aussi bien portée son nom. En effet, j'ai lu cette série il y a déjà pas mal d'années, lors de la sortie de la version française chez l'éditeur Le Téméraire , celui-là même qui a édité le premier du Vertigo dans l' Hexagone . Or donc je suis tombé sur mon exemplaire dernièrement, et j'ai entamé sa relecture, le hasard faisant bien les choses je suppose puisque je suis justement en pleine lecture de récits  hard-boiled . Coïncidence, je suis aussi tombé sur la version originale paru chez DC Comics en quatre livraisons. J'ai d'abord constaté que la série avait paru en couleurs aux U.S.A , cela dit le choix du noir & blanc marche plutôt pas mal pour ce polar sévèrement burné comme sait en écrire B rian A zzarello ; mais quelle ne fut pas ma surprise de constater que la fin de l'histoire n'était pas la même que dans la version française. Pour vous donner une idée de la situation jete

Hellblazer : Good Intentions (Azzarello/Frusin)

... N ous avions laissé John Costantine à la fin du précédent arc narratif, en train de sortir de prison. Nous le retrouvons dans celui-ci au seuil d'une errance, l'un des grands thèmes de la littérature américaine et Le mythe fondateur de l'imaginaire étasunien : de la théorie de la Frontière à Thelma & Louise en passant par la Beat Generation , pour le dire vite.   B rian A zzarello n'est pas de ceux qui pensent que c'est le but du voyage qui compte. Il n'est pas de ceux non plus qui pensent que seul le voyage compte, peu importe la destination. Non il est de ceux peu nombreux peut-être, qui accordent autant d'importance à l'un et à l'autre. Ainsi, avant d'arriver à destination John Constantine va-t-il faire quelques belles rencontres. Enfin belles, tout le monde n'est peut-être pas du même avis. Auteur de la veine Noire et hard-boiled de la littérature U.S A zzarello n'oublie de rendre hommage à ses aînés Entr