... Je viens d'entamer la relecture du run de Brian Azzarelo et, du peu que j'ai lu des aventures du sémillant magicien (?) britannique, relativement aux très nombreux numéros je veux dire, je crois que c'est la période que je préfère.
Le scénariste étasunien (alors que jusque là nous avions à faire à des auteurs britanniques), joue bien de l’ambiguïté du personnage, tantôt sûr de lui, tantôt dépassé par les événements.
D'où tire-t-il son insolente chance ? Est-il un "vrai" magicien ou un arnaqueur génial ?
Ou les deux ?
Ou les deux ?
... Dans cette aventure (Hellblazer #146-150), Azzarelo, qui par ailleurs n'aimait pas le personnage (mais il aimait la série) avait des projets que DC Comics n'a pas entériné (trop radicaux ?), met John Constantine derrière les barreaux.
Une aventure qui n'aurait pas dépareillé dans un épisode de la série télévisée OZ.
Même ambiance, mêmes personnages, mêmes situations. À ceci près que Constantine est dans la place.
La force dit-on d'Azzarello réside en grande partie dans ses dialogues, et pour le coup c'est Jim Lainé qui se colle à la traduction et ça sonne plutôt juste.
Aux dessins, c'est Richard Corben qui lâche pour mon plus grand plaisir son aérographe, James Sinclair aux couleurs exécute un parcours sans faute et parvient à rendre encore plus inquiétants les personnages dessinés par Corben (Comme si c'était possible).
La chute de l'histoire est joliment troussée, si je puis me permette ; et on trouve Hellblazer : Hard Time chez l'éditeur THOT pour ceux qui ne lisent que le français.
Pour les anglophones on trouve ces numéros en floppy, et sous forme de trade paperback, au moins.
Pour les anglophones on trouve ces numéros en floppy, et sous forme de trade paperback, au moins.
Ah ! j'allais oublier, les couvertures originales sont l'oeuvre de Tim Bradstreet.
Sur cette illustration Constantine me fait penser à Brad Pit dans Fight Club |
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