Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du juin, 2016

Le mystère Harrow County (Artemus Dada)

Une page d'explication extraite du #1 V.O … En discutant avec quelqu’un qui partageait mon intérêt pour la série HARROW COUNTY de C ullen B unn & T yler C rook, j’ai été surpris d’apprendre que dans les premiers numéros de la version originale, qu’il avait lus lors de leur parution mensuelle, il y avait une page de bande dessinée supplémentaire qui racontait la vie dans le comté d’ Harrow , et quelques pages où le scénariste C ullen B unn explique tel ou tel aspect de son histoire (voir aussi supra ) ou ce qui l’a amené à écrire ce genre d’histoire : Harrow County #1 Harrow County #1 Harrow County #4 En y réfléchissant je me suis dit que cette démarche était une sorte de prime aux lecteurs qui font vivre la série en l’achetant mensuellement, sans attendre la compilation des numéros en recueil ( trade paperback ou tpb ) et permettent ainsi sa publication. Le fascicule mensuel est une institution aux U.S.A. , et rares sont les titres qui paraissent directem

Harrow County (Bunn & Crook)

... L e Sud (des U.S.A. ) bouillonne d’énergie littéraire, au moins depuis A llan E dgar P oe, et à partir de W illiam F aulkner les thèmes du gothique anglais sont devenus ceux du Sud à tel point qu'il y a une tradition, une école du "gothique sudiste". F aulkner qui écrit : « ce Sud profond mort depuis 1865 et peuplé de fantômes bavards [..] » ou C ormac M c C arthy évoquant des « ruines d’arbres géants » est aussi celui d’HARROW COUNTY de C ullen B unn & T yler C rook.  On y trouve ce même sentiment de culpabilité qui hante toute cette littérature ; tout autant que l’innocence perdue, le culte du passé et le refus de la modernité.  N’oublions pas que le Sud est le seul endroit aux Etats-Unis à avoir connu la défaite et l’occupation. Pour l’homme du Sud la terre est sacrée, et ceux qui ont lu le premier tome intitulé « Spectres innombrables » savent de quoi je parle. Le sous-titre de ce premier recueil a d’ailleurs une histoire ; il s’agit d’

The Bunker

The Bunker - Tome 1 : Capsule temporelle  Scénariste : Joshua Hale Fialkov   Dessinateur et Coloriste : Joe Infurnari  Traduction : Isabelle Bauthian   Lettrage : Fred Urek   Glénat Comics Prix : 14.95 €  Alors qu’ils sont en train d’enterrer leur « capsule temporelle » au fond d’un bois, cinq adolescents découvrent un mystérieux bunker métallique enfoui sous la terre ...  ... T HE BUNKER développe assez vite une aporie, liée d’ailleurs à l’un des thèmes qu’elle développe à savoir le voyage dans le temps.  Et tout aussi rapidement j’ai pensé à un film qui met justement en scène ce paradoxe : L’ARMÉE DES DOUZE SINGES de T erry G illiam (il y a pire "filiation" me direz-vous).  Décidément tout va très vite dans cette histoire, car les réticences qui commençaient à m’étreindre ce sont évanouies rapidement pour laisser place à de la curiosité.  Comment J oshua H ale F ialkov allait-il se débrouiller pour surmonter ce que je voyais comme un écuei

Jennifer Morgue (Charles Stross)

       On considère souvent la science-fiction comme un imaginaire de strates, qui se construit par des accumulations et un enrichissement continus.   Cette propriété longtemps l’apanage presque exclusif de ladite S-F s’est étendue à l’imaginaire dans sa totalité : c’est ce qu’on appelle le post-modernisme.        Jennifer Morgue , le deuxième roman du « cycle de la Laverie™ » de C harles S tross n’y échappe pas. Mieux, il le revendique !  Si le roman précédent intitulé Le Bureau des atrocités ( Pour en savoir + ) s’inspirait d’ Ipcress, danger immédiat le roman de L en D eighton, Jennifer Morgue puise dans ceux de I an F leming l’inventeur du célèbre agent 007 alias James Bond . Cela dit, ce n’est pas en empilant les assiettes que l’on fait la vaisselle ; et pour le coup C harles S tross fait aussi la vaisselle si je puis dire avec ce roman, en y montrant un fort beau tour de main.  En effet, si l’inspiration vient des romans d’espionnage de F leming, S tross concocte un réci

ExoGlyphes : romans inédits des cultures de l'imaginaire

... U n projet sur la base d'un financement participatif sur Tipee a été récemment lancé à l'instigation de Maitre Sinh . Il se propose de publier des nouvelles, des novellas ou encore des romans inédits dans le domaine de la science-fiction, de la fantasy, etc., d'auteurs quelque peu délaissés en France .  On commence avec  C harles S tross et son "cycle de la Laverie" (six tomes parus mais seulement deux de traduits dans l'Hexagone), et K irill E skovet son Dernier Anneau , une sorte de spin-off au   Seigneur des anneaux vu du côté des Orcs . Belle idée ! La hauteur des contributions mensuelles déterminera le rythme de parution. Au moment où j'écris ces lignes le projet est sérieusement lancé, il est à 23 euros de se "stabiliser". C'est-à-dire que le nombre de livraisons diminue : - Equoid (nouvelle)   : 4 livraisons - Down on the Farm et Overtime  (nouvelles): 2 livraisons - Le court roman The fuller memorandum

Cassius LE GRAND

... Aujourd'hui je vous propose une émission de radio de 1975 :  Cassius LE GRAND de P aula J acques, avec  : William KLEIN, réalisateur de deux films sur Cassius CLAY : Pourquoi il a réalisé en 1974 un deuxième film "CLAY the greatest".  L'apport de Mohamed ALI (alias Cassius CLAY) dans la lutte des noirs américains.  Ses dons de comédien.  Le match CLAY-PATTERSON.  Le mouvement des "BLACK Muslims".  La carrière de Mohamed ALI.  La guerre psychologique dans le monde de la compétition sportive.  L'infantilisation des foules aux USA.  Pourquoi Mohamed ALI fut éloigné du ring durant 3 ans.  Raymond MEYER, rédacteur en chef de "l'équipe" : Ce qu'il pense du film W. KLEIN.  La technique, la personnalité et les possibilités d'avenir de Mohamed ALI  Aldo CONSENTINO, champion d'Europe de boxe : Comparaison entre la boxe en Amérique et la boxe en France.  La technique et la personnalité de Mohamed ALI.

Muhammad Ali par Lefred-Thouron

... B el hommage du toujours excellent L efred- T houron à M uhammad A li dans L'Equipe Magazine du 11 juin 2016, le journal propose par ailleurs un très intéressant dossier sur le boxeur (certainement) le plus célèbre de tous les temps ; dont de magnifiques photographies commentées. 

Black Jack : L'Homme au tatouage (Osamu Tezuka)

... Dans le cadre de mes commentaires sur la série de bande dessinée PLUTO, il m'a semblé opportun de proposer une petite histoire de Black Jack , l'un des personnages inventés par monsieur T ezuka ; et qui apparaît pour ainsi dire en filigrane dans PLUTO : 

PLUTO (Urasawa/Tezuka) n° 1 à 3

«  L ' Art, cependant, est quelque chose qui perçoit la vérité à travers les émotions. Par conséquent, il ne peut y avoir d’art qui soit fondé sur l'imagination. » Ces propos publiés en 1885 (in Shôsetsu Shinzui /La Quintessence du roman) par monsieur  U chida F uchian ( Cf. Japan SF / T ony S anchez) qui donnait une définition de ce que devait être le roman, n’ont heureusement pas été suivi à la lettre dans l’archipel. ... À l’instar du super-héros, invention propre aux U.S.A. et qui a enrichi le folklore étasunien dès la fin des années 1930, le robot ou le cyborg occupent une telle place dans la culture du Japon qu’on n’oublierait presque qu’ils ne sont pas des inventions japonaises. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger. Isaac Asimov (1er Loi de la robotique)  Si les premiers exemples remontent aux années 1920 (dans la S-F littéraire) et aux années 1930 dans

Cosplay : Batgirl

Vous dansez le batusi ?

Tank Girl (Martin/Hewlett) Vent d'Ouest

Mon commentaire aurait très pu être mis intitulé "de la traduction .." ou encore sous-titré "bande dessinée insolite" ; tant il est vrai que TANK GIRL est une espèce d'ovni au pays des illustrés. Mais si la série originale appartient à une espèce à part si je puis dire, la traduction française proposée dans les années 1990 ne trahit pas cette appartenance. ... ... J''ai découvert la la série TANK GIRL dans les pages de la revue de BD Gotham (éditée par Vent d'Ouest ) en 1995, et dernièrement je suis tombé dans une brocante sur le recueil (toujours édité par Vent d'Ouest ) qui compile ces épisodes. Mes Gotham étant au diable vauvert je me suis emparé de cet opuscule. Je ne me souviens plus de ce que j'avais pensé de cette BD d'origine anglaise en 1995, mais ce qui m'a frappé en relisant le travail d' A lan M artin (scénario) et de J amie H ewlett (dessins) c'est, outre le délire surréaliste des scénarios et les