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Articles

Affichage des articles du juin, 2023

La Martyre [Anthony Ryan / Olivier Debernard]

Le deuxième tome de L'Alliance de Fer , intitulé « La Martyre » poursuit sur les brisées du premier [ Pour en savoir + ]. Avec une très belle couverture signée J aime J ones.             A nthony R yan connait par cœur le catalogue de la Fantasy épique, et il en agence les personnages types et les passages obligés avec une maestria qui parvient (presque) à faire oublier le classicisme de son histoire.  Ce n'est d'ailleurs pas un moindre talent que de captiver avec une sarabande si souvent dansée. On loue souvent (et à juste titre) l'originalité, en oubliant que nous faire prendre de très vieilles vessies pour d'attrayantes lanternes, nécessite une sacrée dose de savoir-faire, comme c'est le cas ici.              En fin de compte, non seulement « La Martyre » ne déçoit pas, mais ses presque 600 pages émincent encore plus notre patience d’en savoir plus ; déjà bien entamée avec l’excellent premier tome.    ( À suivre ....... )

Sept contre Thèbes [Stephen Hunter / Elisabeth Luc]

Je suis très client des romans de S tephen H unter, notamment de ceux qui mettent en scène Bob Lee Swagger , un ancien combattant de la guerre du Vietnam , par ailleurs tireur d'élite. Mais H unter a aussi développé d'autres séries (et d'autres romans), dont celle qu'il consacre au père de Bob Lee Swagger , Earl Swagger , un ancien Marine, qui a participé - entre autres, à la guerre du Pacifique . « Sept contre Thèbes » est le deuxième de cette série.              L'histoire se déroule en 1951, et je dois dire que le début n'est pas très accrocheur. Heureusement que je connaissais déjà la prose de S tephen H unter. Bref, Sam Vincent , un ami de Bob Lee Sweagger est mandaté par un avocat pour effectuer des recherches au sujet d'un certain Lincoln Tilson , un ex-employé noir d'un riche habitant de Chicago .             Il aurait « disparu » dans une région inhospitalière de l'État du Mississippi , qui a la particularité d'accueillir l'une des

Doses mortelles [Jack Cannon / Claro]

« Je me suis toujours demandé pourquoi les les parents de Jésus, puisqu'il étaient juifs, lui avaient donné un prénom portoricain. » Joe Ryker est de retour sur ce blog dans une nouvelle enquête.  Pour le coup il s'agit d'un roman ayant - à l'origine, pour personnage principal, Joe Keller [ Pour en savoir + ], paru en 1975 (aux éditions Manor Books™), puis partiellement réécrit en 1989, tout en transformant ledit Keller en Joe Ryker , personnage précédemment inventé par Jack Cannon (alias N elson D e M ille) en 1974 pour les éditions Leisure Books™ [ Pour en savoir + ].  Une tambouille éditoriale qui fournira au final six tome d'une série de polars pas policés, vendus sous le seul nom de Joe Ryker ; que le Fleuve Noir™ commercialisera en France en 1994/1995.              « Doses mortelles » est donc la première histoire de Joe Keller , et la quatrième de Joe Ryker , publiée par le FN™.  Ce qui se tient a priori, puisque dans « Doses mortels » on a une ou deu

La Fille de Kenyon Street [Davis Swinson/Mireille Vignol]

C'est après un parcours atypique qu'apparait le détective Frank Marr .  Je pose le terrain :              Son créateur D avid S winson a d'abord été propriétaire d'un magasin de disques, promoteur musical dans le domaine du Punk © - avec des gens comme H enry R ollins, il s'occupera aussi de « spoken-words » avec à son catalogue A bby H offman ou H unter S . T hompson, il a aussi coproduit un film Roadside Prophets (avec entre autres D avid C arradine, J ohn C uzack ou encore T imothy L eary), pour ensuite intégrer, et cela pendant 16 ans, la police de Washington DC . Avant de devenir, ce qu'il voulait plus que tout, écrivain.  Ouais, dans cet ordre là !              J'ai lu les deux romans qu'ont traduits les éditions Calmann-Lévy™, « La fille de Kenyon Street » et Le chant du crime (traduction E stelle R oudet) , lesquels sont les deux premiers tomes d'une trilogie consacrée donc à Frank Marr , un flic retraité du MPD of Washington DC.       

Winston Churchill [François Kersaudy]

Ce qui a fait C hurchill c’est l’Histoire ; il la connait mais surtout il la comprend. Tout en ayant conscience de travailler pour elle, et sous son contrôle pour ainsi dire.              Né d’un lignage hors du commun dans le palais de Blenheim , mais de parents qui le négligent, W inston aura la chance d'avoir un « tuteur de résilience » en la personne de sa nounou. Toutefois, malgré cette ascendance prestigieuse W inston Churchill tirera le diable par la queue toute sa vie.              Rude garnement entêté, pas très bon à l’école, dont il se plaindra à sa mère qu'elle ne respect pas son propre agenda, W inston en grandissant deviendra insolent, grossier, souvent décrit comme « un petit bouledogue roux ».  Mais un « bouledogue » doté d’une mémoire d'éléphant (qu'il soit dit en passant que les animaux ont été l'une des grandes passions de quelqu'un qui n'en manquait pourtant pas).              La politique occupe bien évidemment une énorme place, et cela

Marshal Bass t9

Neuvième tome des aventures feuilletonnantes de Marshal Bass , « Texas Rangers » est une histoire de « deuxième chance ». Une quasi valeur au pays de l' Oncle Sam . Si vous ne me croyez pas, regarder le nombre de pot de crayons de mine que vous trouverez, disposé sur tel ou tel bureau, lorsque vous passez du temps devant des films ou des séries américains. Les U.S.A. croient aux secondes chances.             Or donc, on retrouve River Bass (double du légendaire B ass R eeves), toujours enfouraillé d'un humour aussi noir que sa peau, en train d'appréhender un criminel du Troisième âge™. Ce qui nous vaut une sacrée bonne tranche de rigolade. Cela dit, l'album n'a pas vraiment commencé sous des auspices aussi amusants.           En effet, « Texas Rangers » débute avec Doc Moon , vue dans le troisième tome de la série. Et ce n'est pas peu dire que son parcours commence moins bien que celui de River .              Vous connaissez la chanson [ Pour en savoir + ],

Manayek

Série policière télévisée israélienne en dix épisodes,  « Manayek » suit l'enquête du Machash (la police des polices) israélien, suite à la découverte d'une corruption d'envergure au sein d'un des plus importants commissariats du pays, celui de la ville de Rishon LeZion , située au sud de Tel Aviv .  Seulement voilà, l'informateur n'est pas forcément fiable. En outre Izzy bachar , qui se retrouve sur cette affaire d’abord de manière fortuite, puis forcée et enfin de son plein gré, est ami avec le principal suspect de l'enquête. Un commandant de police particulièrement plein de promesse, qu'il a lui-même recruté avant de devenir un manayek . Autrement dit un « cafard » de la police des polices.             Avec cette présentation succincte n'importe qui peut voir le nombre de sous-intrigues qu'il est possible d'inventer. Et les auteurs ne s'en priveront pas, invitant une vaste distribution, et ajoutant (mais vous l'aviez sûrement devi