Accéder au contenu principal

Manayek

Série policière télévisée israélienne en dix épisodes, 
« Manayek » suit l'enquête du Machash (la police des polices) israélien, suite à la découverte d'une corruption d'envergure au sein d'un des plus importants commissariats du pays, celui de la ville de Rishon LeZion, située au sud de Tel Aviv
Seulement voilà, l'informateur n'est pas forcément fiable.
En outre Izzy bachar, qui se retrouve sur cette affaire d’abord de manière fortuite, puis forcée et enfin de son plein gré, est ami avec le principal suspect de l'enquête. Un commandant de police particulièrement plein de promesse, qu'il a lui-même recruté avant de devenir un manayek.
Autrement dit un « cafard » de la police des polices.
            Avec cette présentation succincte n'importe qui peut voir le nombre de sous-intrigues qu'il est possible d'inventer.
Et les auteurs ne s'en priveront pas, invitant une vaste distribution, et ajoutant (mais vous l'aviez sûrement deviné) une couche de politique, et bien sûr de la criminalité plus ordinaire qui va avec. 
            Si l'interprétation de chaque rôle est un sans-faute, Liraz Chamani dans le rôle de Tal Ben Harush de l'anti-gang est rapidement devenu mon personnage favoris.
Et ça tombe plutôt bien, puisque dans la seconde saison elle semble être au centre de l'intrigue.
Du moins occupe-t-elle celui de l'affiche promotionnelle.
            Une série qui si elle n'invente pas le concept qu'elle exploite, elle le fait avec beaucoup de talent et de réussite.
Le milieu des ripoux étant par définition celui du retournement de veste permanent, il va sans dire que chaque épisode propose plusieurs révélations et revirements.
On ne s'ennuie pas une seconde.
Bref de la belle ouvrage dont j'attends avec impatience la suite.
Et vous ?



Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations ...

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'...

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" (...