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Friday Night Lights


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Vu de loin, de France par exemple, le football américain ressemble beaucoup au rugby, un peu à la boxe, pas du tout au football. Il se joue à onze, mais il n'est pas rare de voir chacun des quarante-sept joueurs de l'équipe entrer sur le terrain en cours de partie. Le gazon présente plutôt bien, un beau vert éclatant rayé un peu partout de grandes lignes blanches. En fait de gazon, tout est synthétique. Chaque rencontre attire les foules. Et le jour de la grande finale pompeusement appelé Super Bowl c'est toute l'Amérique qui s'arrête de vivre. Il se dit même que, ce dernier dimanche de janvier, les flics et les employés du téléphone sont en chômage technique.
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Alain Mercier
"Foot US et coutumes"
Libération, 24 janvier 1990

Friday Night Lights, c'est l'engouement d'un pays pour le football américain traité au niveau d'une ville, celle de Dillon au  Texas.





Source balado

Relations inter-professionnelles, triangle amoureux, amours adolescents, alcoolisme, handicape, rien de nouveau sous le soleil me direz-vous. Certes !
Mais la force de cette série télévisée repose sur le traitement apporté et sur l'interprétation : impressionnants. 
Et j'inclus dans l'interprétation celle des acteurs de doublage (je regarde Friday Night Ligths en V.F) vraiment excellente.

Une série qui m'a captivé dés le premier épisode, et que je place au niveau de Game of Thrones, ou de la première saison de The Wire en regard de l'assuétude qu'elle créée immédiatement grâce aux enjeux dramatiques et au jeu de ses acteurs.
(À suivre ....

Commentaires

  1. Il faudra dire à Alain Mercier que toutes les pelouses des terrains de football américain de la NFL ne sont pas synthétique. Le Soldier Field de Chicago a, par exemple, un terrain naturel très souvent critiqué pour sa mauvaise qualité.

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  2. C'est la science des vortex qui m'a amené jusqu'ici. Fais en bon usage John.

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