Action comics #775 |
... En 2001 Joe Kelly et Doug Mahnke imaginent de confronter Superman à un nouveau groupe de super-héros, pastiche de la célèbre Authorithy de Warren Ellis & Brian Hitch, à partir de laquelle un plutôt réussit dessin animé sera tiré : Superman versus The Elite.
En 2004 le duo formé par Kelly & Mahnke remet le couvert avec une Elite légèrement remaniée face à la Justice League of America au service d'un scénario qui met en scène une menace à la mesure d'un numéro #100.
En 2004 toujours ; paraît une histoire courte dans le JLA Secret Files and Origins au titre programmatique : Same coin, qui offre au groupe une fenêtre de tir, dessinée par un John Byrne en forme assisté de Doug Mahnke à l'encrage. Joe Kelly est toujours au scénario.
JLA Secret Files and Origins 2004 |
Justice League Elite devient alors pour une maxi-série de 12 numéros une équipe de super-héros clandestine opérant sur le théâtre dit des "opérations spéciales".
Rapidement on voit que Joe Kelly a bien planifié son affaire, dés la première mission il met en place une intrigue solide qui va irriguer le reste de son run, au moins jusqu'au n°6 (le point où j'en suis lorsque j'écris ce billet).
Il y est bien sûr question de faux-semblant, de retournements de situation, de révélations, mais aussi de combats homériques. Rien ne semble laissé au hasard.
Cependant qui dit "black ops" dit également sale boulot, et la Justice League Elite braconne sur les terres du grim and gritty, les combats sont âpres, violents et explicites ; il y est question de drogues, on fume et on boit sec bref adrénaline, testostérone et ovaires en béton sont de rigueur.
Mais a contrario, une grande partie de la tension générée par la série, sur les personnages et sur le lecteur tient en un whodunit (who done it ? littéralement : qui l'a fait ?) c'est-à-dire un roman à énigme sous sa forme particulière, celle du meurtre en chambre close (dont le fondateur de ce genre d'histoire est Allan Edgar Poe). Mais ne croyez pas que vous allez lire les aventures de Miss Marple.
C'est plutôt un mélange détonnant talentueusement dessiné par Doug Mahnke ; qui nous offre une narration impeccable, des visages très expressifs, des points de vue variés ; il est brillamment assisté de Tom Nguyen à l'encrage et de David Baron aux couleurs. Un trio artistique de grande valeur qui n'est pas étranger à l'attrait que cette série exerce sur moi
JLE #3 |
C'est plutôt un mélange détonnant talentueusement dessiné par Doug Mahnke ; qui nous offre une narration impeccable, des visages très expressifs, des points de vue variés ; il est brillamment assisté de Tom Nguyen à l'encrage et de David Baron aux couleurs. Un trio artistique de grande valeur qui n'est pas étranger à l'attrait que cette série exerce sur moi
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