Accéder au contenu principal

Uncanny X-Force


... Lorsqu'en 2010 j'appris la création d'une nouvelle équipe nommée Uncanny X-Force, sous la tutelle du scénariste Rick Remender & du dessinateur Jerome Opeña, cette nouvelle ne m'émut pas le moins du monde. D'autant plus qu'au sein de cette équipe on retrouvait  le mutant canadien Wolverine (alias Servalqui au fil des années a développé une nouvelle aptitude : l'ubiquité.
Cette quasi omniprésence dans les publications de l'éditeur Marvel se double d'une sévère attraction, à tel point qu'il capture dans son orbite le moindre scénario et en devient de facto le centre. Ou peu s'en faut.
En outre Rick Remender ne m'avait guère galvanisé avec le premier recueil de sa série Fear Agent.  
J'ajoute que les séries qui exploitent, ou se rangent sous la bannière du "grim & gritty" (sombre & violent) ne me passionnent pas outre mesure. Ce que la série Uncanny X-Force me semblait-être d’après les planches diffusées par l'éditeur sur le Net. 
... Heureusement, au cœur de cette négativité, les couvertures d'Esad Ribic exerçaient sur moi une attraction sans cesse renouvelée. Or, finalement j'ai franchit le pas et je me suis plongé dans la lecture de la première aventure du groupe. Une immersion dont je ne me doutais pas qu'elle allait être une si belle bouffée d’oxygène.  
En un seul épisode Rick Remender réussit à installer chaque personnage en leur donnant immédiatement une épaisseur psychologique et une présence (dans le sens cinématographique du terme).
Qui plus est, il démarre une histoire qui m'a captivé immédiatement. Dés lors, en refermant ce premier épisode, je n'avais qu'une hâte : lire la suite. 
Il me faut ajouter que l'art de la narration de Jerome Opeña n'est pas étranger à mon intérêt pour la série. Ses planches sont magnifiques. Ce dessinateur est aussi à l'aise dans les scènes de dialogues ou d'exposition, que dans celle de combats et d'action. 
Du reste les dessins d'Opeña bénéficient des couleurs de Dean White. Cet artiste réussit à donner de la texture à ce qu'il colorise, à tel point que l'on a l'impression de pouvoir sentir sous ses doigts les tissus des vêtements que portent les personnages. Ou encore la viscosité des liquides. Le rendu des couleurs de White accentue la sensation d'immersion que j'ai pu ressentir. Indéniablement.
Une galerie d'antagonistes à l'Uncanny X-Force pour le moins atypiques voire étrangement inquiétants, un sens du dialogue certain ; le travail du traducteur Thomas Davier est a signaler. Ainsi par exemple, la blague de Deadpool joliment "trahie" pour un résultat en français égal selon moins à sa version originale.

Les quelques pages que je vous propose infra me semblent assez représentatives du plaisir que j'ai eu en lisant le début des aventures de l'Uncanny X-Force.
  (À suivre ...)
La musique qui accompagne ce billet est l'œuvre de The Asteroïds Galaxy Tour : Major.

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich