Accéder au contenu principal

Hyenas [Joe R. Lansdale]

« Hyenas » est une novella écrite par J.R. Lansdale. Elle raconte une nouvelle aventure de son célèbre duo de redresseurs de torts, juste avant qu'il ne deviennent - officiellement - détectives privés pour le compte de Brett Sawyer.
En termes de publication, « Hyenas » se situe entre Le Diable en rouge et Honky Tonk Samuraïs
            Comme d'habitudes, les deux compères vont se retrouver impliqués dans une histoire abracadabrante.
C'est d'ailleurs l'un des talents du texan que de réussir à écrire des histoires captivantes dont le canevas est pourtant largement connu d'avance.
Ici, la pièce de choix est certainement l'incroyable séquence de « recrutement » de Leonard & Hap.
Sinon c'est toujours un plaisir de les retrouver ainsi que Brett, et pour le coup Marvin Hanson, le détective dont il reprendront justement l'affaire dans les prochains romans.
Si Hap & Leonard sont de redoutables durs-à-cuire, il ne faudrait pas oublier leur solide bon sens dès que les choses tournent mal. Souvent prétexte à des moments de rigolade.
Enfin pour nous, pas pour eux.
            Cette très bonne novella est complétée par une très courte nouvelle « The Boy Who Became Invisible », où Joe R. Lansdale exprime ce qui me plaît le plus chez lui, et où il est à mon avis quasi au top de son talent ; écrire des personnages d'enfant.
Ses récits qui les mettent en scène sont toujours d'une justesse très émouvante.
Ici il s'agit d'un épisode de la vie de Hap (son alter ego je le rappelle), dans un registre très différent de « Hyenas ». Un must
            Reste plus qu'à espérer que Denoël™, l'éditeur français de la série des derniers volumes, réunisse toutes ces histoires - plus ou moins courtes - dans un beau volume.    
 
(À suivre .....)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich