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Avant-première : Tenure [Blaine L. Pardoe / Mike Baron]

M
ike Baron, scénariste connu pour ses mandats sur des séries de bande dessinée comme le Punisher, ou Flash, mais également pour ses propres créations, ou s'agissant de bande dessinée devrais-je plutôt parler de co-créations : Nexus ou Badger. Mais aussi ses romans (pour ceux qui lisent l'anglais).
            Mike Baron donc, fait équipe ici avec Blaine L. Pardoe, un écrivain qui n'a, à ma connaissance, jamais était traduit en France, et dont le domaine de prédilection, dans le champ de la Sf, est les histoires de Mecha militaires.
            Ces deux auteurs ont une particularité commune, outre celle qui saute aux yeux, ils ont été mis au ban de leur domaine respectif par une frange de 
« progressistes » (attention faux-ami). 
D'avoir été, en un vilain mot, « cancellés ». Mais avec Bienveillance®.
J'entrerai peut-être dans les détails si je parle plus avant du roman dont il est ici question, « Tenure » donc, au moment où je l'aurai lu. Il devrait sortir fin 2024 ou début 2025. 
            Bref, Braxton Knox, le héros de « Tenure » est un professeur d'université qui par mégarde, « mégenre » un jour un étudiant. L'affaire prend une ampleur comme seul ce type d’événement peut en créer aujourd'hui, et voilà la vie de Knox complétement ruinée. Toutes coïncidences avec des faits avérés n'est pas fortuites.
            Mais nous sommes dans le royaume de la fiction, et l'aventure reprend heureusement le dessus.
En effet, si Braxton Knox est un homme ordinaire, il a toutefois quelques cordes à un arc qu'il a notamment étrennées à l'armée, enfin j'me comprends !
Dès lors il va reprendre son destin en main, et se venger. « Tenure » est un roman certifié « Free Victimization » ! 
Du moins, compte tenu de ses auteurs, je le subodore.
 « God I miss the 1970's »
Blaine Lee Pardoe
            Blaine L. Pardoe parle volontiers de ressusciter, avec ce roman, un genre, celui du « Men's Adventures genre ». Autrement dit l'aventure essentiellement masculine telle qu'on pouvait la lire dans des titres comme ceux de la série L'Exécuteur de Don Pendleton, influence d'ailleurs revendiquée. Rien dont on puisse aujourd'hui se vanter impunément. » sourire «
Il y a aussi, explique encore Pardoe, un peu du Michael Douglas de Chute Libre1993 chez Knox, c'est-à-dire, un homme ordinaire poussé à bout. 
Qui réagit ! (Mais certainement plus méthodiquement que William Foster).
            Cependant Braxton Knox, qui ne compte pas s'en tenir à une seule aventure, a aussi un peu de l'ADN de Robert McCall de la série télévisé The Equalizer : « Quand les plus faibles n'ont plus aucun espoir contre une adversité puissante, leur dernière chance s'appelle Equalizer, un justicier pas comme les autres. ».
Vous voyez le tableau (de chasse ?).
             Si ce n'est pas le cas, voilà comment les deux compères se sont mutuellement pitchés ce qu'ils espèrent bien donc, devenir une série : « Et si on faisait The Punisher, mais qu'il s'en prenne aux woke ? », un postulat qui risque de ne pas plaire à tout le monde. » pique un fard «
Et qu'on ne risque donc pas de voir s'épanouir dans l'Hexagone. Ni, s'agissant plus précisément de « Tenure » d'y être traduit.     

« À suivre .... en 2025»

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