Peut-être n'en conviendrez-vous pas, mais le « goût » est un assemblage hétéroclite d' a prior i, de clichés, de préjugés, de lieux communs, ... de pression sociale. Bref, un bric-à-brac qui se traduit par c'est « beau » / c'est « laid ». Ou, avec un peu plus d'humilité, par « j'aime » / « je n'aime pas ». Ce que M arcel D uchamp a traduit par « c'est le regardeur qui fait le tableau ». À l'opposé de cette position d'autorité, existe, toujours chez D uchamp, ce qu'il nomme la « révélation esthétique ». Laquelle, nous dit-il, échappe complétement à intellect et s'apparente à la position d'un homme amoureux, ou d'un croyant. Un effet qu'a eu sur moi la nouvelle « Circuits », de R ich L arson. Un choc esthétique échappant donc à toute rationalisation, mais que je peux toutefois situer avec précision : « Elle l’effleure et, l’espace d’un instant, ne ressent rien. Aucune donnée entrante ni sortante. U