Si dans le Weird , un sous-genre du Fantastique où s’est notamment distingué H . P . L ovecraft, « l’intrigue ne compte pas plus que l’atmosphère induite », C aitlín R . K iernan, dont « Les Agents du Dreamland » en est un des fleurons tout juste traduit par M élanie F azi pour l’excellente collection Une Heure-Lumière™ (9,90 € TTC), porte visiblement plus d’attention au second ingrédient qu’au premier. Si l’intrigue de la novella sus-citée tient facilement sur un timbre-poste de l’État du Vermont, son atmosphère déborde le strict cadre de la centaine de pages qu’il lui faut pour en venir à bout. Difficile en effet de rester indifférent à cette ambiance malsaine qui risque d'affecter votre quotidien pendant quelque temps. La nécessaire attention qu'il faut pour lire ce court récit, déstructuré en 11 tout aussi courts chapitres, accentu...