Outre des protagonistes auxquels on s'attache rapidement, outre une activité professionnelle originale qui occupe en partie les principaux personnages, outre une entée en matière saisissante : « Je me suis mis à collectionner les lettres de suicide de ma sœur Eunice à l’âge de sept ans. », outre une magnifique couverture d' A urélien P olice. Ce qui m'a vraiment captivé, c'est la candeur, la quasi naïveté presque, de l’élément qui fait de « Une cosmologie de monstres » un roman Fantastique. Et non pas seulement l'attachante autopsie d'une famille sur un peu plus de trois décennie, qu'elle est aussi. Si une fois plongé dedans, la brièveté du roman joue de toute façon pour lui (un peu plus de 400 pages), je ne vous cache pas que l'apparition de l’élément Fantastique (dont je ne peux rien dire) m'a sérieusement fichu la frousse. Comment en effet S haun H amill allait-il s'en sortir en s'acharnant à garder le truc le plus