Outre des protagonistes auxquels on s'attache rapidement, outre une activité professionnelle originale qui occupe en partie les principaux personnages, outre une entée en matière saisissante : « Je me suis mis à collectionner les lettres de suicide de ma sœur Eunice à l’âge de sept ans. », outre une magnifique couverture d'Aurélien Police.
Ce qui m'a vraiment captivé, c'est la candeur, la quasi naïveté presque, de l’élément qui fait de « Une cosmologie de monstres » un roman Fantastique.
Et non pas seulement l'attachante autopsie d'une famille sur un peu plus de trois décennie, qu'elle est aussi.
Si une fois plongé dedans, la brièveté du roman joue de toute façon pour lui (un peu plus de 400 pages), je ne vous cache pas que l'apparition de l’élément Fantastique (dont je ne peux rien dire) m'a sérieusement fichu la frousse.
Comment en effet Shaun Hamill allait-il s'en sortir en s'acharnant à garder le truc le plus incroyable de son roman. La réification d'une métaphore pourtant difficile à soutenir.
Si la peur ne m'a jamais vraiment quitté, j'étais également soufflé d'accepter, sans broncher, les termes de ce pacte de lecture.
Bref, la presque totalité de ma lecture a été placée sous le signe de la peur et de la stupéfaction.
Je vais d'ailleurs faire une entorse à mes principes, en révélant qu'a la fin, l'auteur s'en sort très bien.
Et si tout est bien qui finit bien pour lui, je dois également préciser que j'ai été enchanté de lire cette histoire. Je ne sais pas trop si Shaun Hamill a des projets de ce côté-ci de l'Atlantique, mais si c'est le cas, il risque de me trouver sur sa route.
Albin Michel Imaginaire© a fait le choix de mettre en quatrième de couverture l'avis de Stephen King. Un choix tout à fait approprié à mes yeux, tant « Une cosmologie de monstres » rappelle le meilleur du King naturaliste qu'il a aussi été.
Ce roman a par ailleurs bénéficié d'une large couverture de la blogosphère, je ne vous mettrai qu'une seule adresse, celle du Chien Critique©, qui donne bien évidemment son avis, mais en plus, recense, quasiment de façon exhaustive, une grande partie de cette couverture critique [Pour en savoir +].
Ah oui, il reste tout de même un dernier point : et si « Une cosmologie de monstres » était « Le meurtre de Roger Ackroyd » de Shaun Hamill ?
_________
Merci au site NOOSFERE [Pour en savoir +], qui en plus d'être une source d'informations indispensables, m'a fourni les deux couvertures qui apparaissent dans cette critique.
Ce qui m'a vraiment captivé, c'est la candeur, la quasi naïveté presque, de l’élément qui fait de « Une cosmologie de monstres » un roman Fantastique.
Et non pas seulement l'attachante autopsie d'une famille sur un peu plus de trois décennie, qu'elle est aussi.
Si une fois plongé dedans, la brièveté du roman joue de toute façon pour lui (un peu plus de 400 pages), je ne vous cache pas que l'apparition de l’élément Fantastique (dont je ne peux rien dire) m'a sérieusement fichu la frousse.
Comment en effet Shaun Hamill allait-il s'en sortir en s'acharnant à garder le truc le plus incroyable de son roman. La réification d'une métaphore pourtant difficile à soutenir.
Si la peur ne m'a jamais vraiment quitté, j'étais également soufflé d'accepter, sans broncher, les termes de ce pacte de lecture.
Bref, la presque totalité de ma lecture a été placée sous le signe de la peur et de la stupéfaction.
Je vais d'ailleurs faire une entorse à mes principes, en révélant qu'a la fin, l'auteur s'en sort très bien.
Et si tout est bien qui finit bien pour lui, je dois également préciser que j'ai été enchanté de lire cette histoire. Je ne sais pas trop si Shaun Hamill a des projets de ce côté-ci de l'Atlantique, mais si c'est le cas, il risque de me trouver sur sa route.
Albin Michel Imaginaire© a fait le choix de mettre en quatrième de couverture l'avis de Stephen King. Un choix tout à fait approprié à mes yeux, tant « Une cosmologie de monstres » rappelle le meilleur du King naturaliste qu'il a aussi été.
Ce roman a par ailleurs bénéficié d'une large couverture de la blogosphère, je ne vous mettrai qu'une seule adresse, celle du Chien Critique©, qui donne bien évidemment son avis, mais en plus, recense, quasiment de façon exhaustive, une grande partie de cette couverture critique [Pour en savoir +].
Ah oui, il reste tout de même un dernier point : et si « Une cosmologie de monstres » était « Le meurtre de Roger Ackroyd » de Shaun Hamill ?
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Merci au site NOOSFERE [Pour en savoir +], qui en plus d'être une source d'informations indispensables, m'a fourni les deux couvertures qui apparaissent dans cette critique.
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