On l'oublie peut-être un peu aujourd'hui, mais la dernière tentative de Marvel d'entrer sur le marché des super-héros a été une rupture quant à ce qui se faisait alors.
Notamment en faisant un super-héros à part entière de ce qui aurait sûrement été chez la Distinguée Concurrence d'alors, un nouveau « sidekick ».
Un peu plus de cinquante plus tard, Gwendolyn Willow Wilson n'a pas oublié la leçon, et c'est sur les traces (symboliques) de Spider-Man que se lance, en 2014, la toute jeune Kamala Khan.
Un personnage qui ne doit pas seulement d'avoir été une simple idée dans l'imagination de l'editor Sana Amanat. Du moins si on s'en refaire de ce qu'on connaît de la biographie de l'employée de la Maison des Idées™ : enfant d'un couple d'immigrés Pakistanais, demeurant dans une banlieue du New Jersey à forte majorité occidentale.
Sur cette base quasi autobiographique, le scénario a été confié à G. Willow Wilson, qui a, d'une certaine manière, vécu l'inverse de sa consœur ; puisque native du New Jersey elle s'est installée quelque temps au Caire, et s'est convertie à l'Islam.
Toutefois « Ms. Marvel » est d'abord et avant tout, une œuvre de fiction « grand public ».
Ainsi à l'instar de son célèbre ainé, Ms Marvel a fort à faire avec sa famille et son entourage proche. L'aspect soap opera qui a longtemps été une caractéristique de la Mavel.
À tel point que ses confrontations avec des super-vilains de seconde zone apparaissent moins polémiques que sa vie de jeune adolescente.
G. Willow Wilson trouve un juste équilibre dans ses scénarios, faisant de sa série une lecture qui n'ennuiera pas les adultes, et intéressera les plus jeunes. Du moins si je me réfère à ma propre expérience d'adulte et de père.
D'une manière amusante par exemple, le deuxième tome, intitulé « Génération Y », m'a rappelé les aventures de Dorothy au pays d'Oz, et le florilèges symbolique qui va avec l’œuvre de L. Frank Baum.
Si Adrian Alphona n'est le seul dessinateur des trois tomes qui précédent l'évènement « Secret Wars » (2015-2016), autrement dit avant une nouvelle relance de l'univers Marvel, il est celui dont j'ai le plus apprécié les planches.
« Ms. Marvel », avec son mélange de pugilat très premier degré et de turpitudes adolescentes, est une lecture plutôt agréable. La série prend bien garde de ne froisser personne, ce qui n'est pas plus mal, laissant aux lecteurs la possibilité de se faire leur propre opinion sur le melting pot étasunien.
Il s'agissait en effet surtout d'offrir une ouverture vers plus de diversité dans la BD mainstream, selon Sana Amanat, et c'est une totale réussite de ce côté-là.
Ainsi « Ms. Marvel » n'est ni une BD d'opinion, ni une tribune politique, mais bien un divertissement.
Ce qui me fait dire que cette série risque aussi de convenir aux plus jeunes lecteurs, car son innocuité apparente autorise cependant à se poser des questions qui vont plus loin que le nombre de mandales distribuées. Ou au contraire à se satisfaire de les compter.
C'est aussi une réussite en ce qu'elle ripoline des concepts pourtant usés jusque la corde, pour accoucher d'une série qui nous le fait largement oublier.
Notamment en faisant un super-héros à part entière de ce qui aurait sûrement été chez la Distinguée Concurrence d'alors, un nouveau « sidekick ».
Un peu plus de cinquante plus tard, Gwendolyn Willow Wilson n'a pas oublié la leçon, et c'est sur les traces (symboliques) de Spider-Man que se lance, en 2014, la toute jeune Kamala Khan.
Un personnage qui ne doit pas seulement d'avoir été une simple idée dans l'imagination de l'editor Sana Amanat. Du moins si on s'en refaire de ce qu'on connaît de la biographie de l'employée de la Maison des Idées™ : enfant d'un couple d'immigrés Pakistanais, demeurant dans une banlieue du New Jersey à forte majorité occidentale.
Sur cette base quasi autobiographique, le scénario a été confié à G. Willow Wilson, qui a, d'une certaine manière, vécu l'inverse de sa consœur ; puisque native du New Jersey elle s'est installée quelque temps au Caire, et s'est convertie à l'Islam.
Toutefois « Ms. Marvel » est d'abord et avant tout, une œuvre de fiction « grand public ».
Ainsi à l'instar de son célèbre ainé, Ms Marvel a fort à faire avec sa famille et son entourage proche. L'aspect soap opera qui a longtemps été une caractéristique de la Mavel.
À tel point que ses confrontations avec des super-vilains de seconde zone apparaissent moins polémiques que sa vie de jeune adolescente.
G. Willow Wilson trouve un juste équilibre dans ses scénarios, faisant de sa série une lecture qui n'ennuiera pas les adultes, et intéressera les plus jeunes. Du moins si je me réfère à ma propre expérience d'adulte et de père.
D'une manière amusante par exemple, le deuxième tome, intitulé « Génération Y », m'a rappelé les aventures de Dorothy au pays d'Oz, et le florilèges symbolique qui va avec l’œuvre de L. Frank Baum.
Si Adrian Alphona n'est le seul dessinateur des trois tomes qui précédent l'évènement « Secret Wars » (2015-2016), autrement dit avant une nouvelle relance de l'univers Marvel, il est celui dont j'ai le plus apprécié les planches.
« Ms. Marvel », avec son mélange de pugilat très premier degré et de turpitudes adolescentes, est une lecture plutôt agréable. La série prend bien garde de ne froisser personne, ce qui n'est pas plus mal, laissant aux lecteurs la possibilité de se faire leur propre opinion sur le melting pot étasunien.
Il s'agissait en effet surtout d'offrir une ouverture vers plus de diversité dans la BD mainstream, selon Sana Amanat, et c'est une totale réussite de ce côté-là.
Ainsi « Ms. Marvel » n'est ni une BD d'opinion, ni une tribune politique, mais bien un divertissement.
Ce qui me fait dire que cette série risque aussi de convenir aux plus jeunes lecteurs, car son innocuité apparente autorise cependant à se poser des questions qui vont plus loin que le nombre de mandales distribuées. Ou au contraire à se satisfaire de les compter.
C'est aussi une réussite en ce qu'elle ripoline des concepts pourtant usés jusque la corde, pour accoucher d'une série qui nous le fait largement oublier.
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