Deuxième volet de la trilogie dite du «Rempart sud », Autorité - traduit par Gilles Goullet - est bien, comme l'affirmait son auteur, Jeff VanderMeer, tout à fait compréhensible sans avoir lu son prédécesseur.
Délaissant, dans ce deuxième opus, la « Zone X » à proprement dit [Pour en savoir +]. Laquelle est, je le rappelle « un espace naturel immaculé, siège de phénomènes étranges qui purifient l'environnement. Tout en causant des ravages terrifiants sur les êtres humains ». Autorité est néanmoins aussi une expédition, mais à l'intérieur de l'agence gouvernementale, appelée « Rempart sud » ; visiblement privée de Prime directive©.
Ce roman, de presque 400 pages, quasi autonome, correspond presque mot pour mot à la définition que donnait Thomas Narcejac du roman d'espionnage, lequel se « situe au carrefour du roman-problème, du roman noir, du suspense et de la science-fiction. Il unit toutes les formes de la peur et de la curiosité. ». Vous voilà prévenus !
Au travers d'une atmosphère d'épouvante incompréhensible et suffocante, les personnages y révèlent le conflit de leurs ambitions et de leurs loyauté. Une approche romanesque, d'une bureaucratie du secret, que n'aurait pas reniée Len Deighton, auteur de remarquables romans sur les grandes heures de la Guerre froide.
Impossible en effet, de ne pas penser aux agents de retour d'au-delà du Rideau de fer©, lors du debriefing de ceux revenus de la « Zone X », et des questions qu'on se pose à leur sujet.
Si le roman d'espionnage d'alors, était (et est encore) une tentative de compréhension de l'inconscient des démocraties occidentales, Authorité garde le même cap en y substituant les problèmes environnementaux contemporains en lieu et place des divergences d'alors.
Authorité est un roman dans lequel l'intrigue ne compte pas plus que l'atmosphère, d'où parfois une sensation de longueur. Voire, si l'on est moins indulgent, de « ventre mou ».
Toutefois la ténacité est, à mon sens, payante.
Délaissant, dans ce deuxième opus, la « Zone X » à proprement dit [Pour en savoir +]. Laquelle est, je le rappelle « un espace naturel immaculé, siège de phénomènes étranges qui purifient l'environnement. Tout en causant des ravages terrifiants sur les êtres humains ». Autorité est néanmoins aussi une expédition, mais à l'intérieur de l'agence gouvernementale, appelée « Rempart sud » ; visiblement privée de Prime directive©.
Ce roman, de presque 400 pages, quasi autonome, correspond presque mot pour mot à la définition que donnait Thomas Narcejac du roman d'espionnage, lequel se « situe au carrefour du roman-problème, du roman noir, du suspense et de la science-fiction. Il unit toutes les formes de la peur et de la curiosité. ». Vous voilà prévenus !
Au travers d'une atmosphère d'épouvante incompréhensible et suffocante, les personnages y révèlent le conflit de leurs ambitions et de leurs loyauté. Une approche romanesque, d'une bureaucratie du secret, que n'aurait pas reniée Len Deighton, auteur de remarquables romans sur les grandes heures de la Guerre froide.
Impossible en effet, de ne pas penser aux agents de retour d'au-delà du Rideau de fer©, lors du debriefing de ceux revenus de la « Zone X », et des questions qu'on se pose à leur sujet.
Si le roman d'espionnage d'alors, était (et est encore) une tentative de compréhension de l'inconscient des démocraties occidentales, Authorité garde le même cap en y substituant les problèmes environnementaux contemporains en lieu et place des divergences d'alors.
Authorité est un roman dans lequel l'intrigue ne compte pas plus que l'atmosphère, d'où parfois une sensation de longueur. Voire, si l'on est moins indulgent, de « ventre mou ».
Toutefois la ténacité est, à mon sens, payante.
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