P eu de chose n'ont pas été dites sur la « guerre froide ». Guerre à bas bruit dans un monde bipolaire, sauf pour ses points d’incandescence, essentiellement dans ce qu'on appelait en ce temps-là les « colonies », voire au travers du terrorisme d'extrême-gauche en Europe, la guerre froide a, plus d'une fois, failli se réchauffer dangereusement, et nous être fatale. La « Dead Hand » du titre, en est l'extrême aboutissement, dans ce que ce conflit a eu de plus absurde. Un projet heureusement resté à ce stade. Et c'est là qu'intervient K yle H iggins. Vous l'avez d'ores et déjà compris, ce n'est pas sur le terrain des idées originales que le scénariste joue, mais sur celui d'un agencement et d'un choix d'idées plus ou moins connues et exploitées. Et d'un découpage de son histoire. Quand bien même le dispositif qui donne son nom au premier tome de cet album, fruit de la collaboration entre une équipe venue d'ou