.... Écrit à quatre mains, mais d'une manière inédite pour eux : John Wagner en a écrit les deux premiers numéros et Alan Grant les deux derniers.
En effet, collaborateurs de longue date les deux scénaristes ne travailleront plus ensemble après Last American, suite à un différent antérieur, les ayant opposé sur la fin d'une histoire du Judge Dredd, écrite pour l'hebdomadaire 2000AD.
Cotitulaire du copyright sur cette mini-série de 4 numéros (avec Wagner et McMahon) qui a été commercialisée, dans un premier temps, par le label EPIC de Marvel, Alan Grant raconte volontiers une anecdote à ce sujet.
Pour toutes démarches commerciales, la maison d'éditions Marvel devait consulter McMahon, Wagner et Grant. Un Jour ce dernier reçoit un coup de fil, son interlocuteur, qui travaille pour Marvel, lui annonce que Last American a été vendue au Brésil, 20 $ la page et à l'Allemagne pour 10 $ la page. Grant lui répond qu'à son avis ce n'est pas assez cher, et lui rappelle la clause dite de « consultation » du contrat. Ce à quoi son correspondant répond que le coup de téléphone vaut pour consultation et raccroche.
Comme on le voit les contrats en matière de bande dessinée sont souvent léonins.
.... Last American tient plus de la fable que du « post-apo » burné, ce qu'explique d'ailleurs fort bien la préface de Mick McMahon. On peut d'ailleurs dire que le dessinateur est la pierre angulaire du projet.
Son style, qui n'a pas toujours eu cette apparence, et dont on peut mesurer l'évolution en lisant le premier tome de Judge Dredd : Les affaires classées également publié par la maison d'éditions DELIRIUM, puisqu'il a été le premier dessinateur à travailler sur la première histoire jamais publiée du Judge Dredd [Pour en savoir +], son style graphique disais-je, marque bien plus l'esprit que le scénario.
Même si ce dernier ne démérite pas, en proposant un angle inédit dans ce sous-genre, très exploité. D'autant que l'histoire se termine d'une façon satisfaisante. Un beau tour de force compte tenu du peu d'espace alloué, un peu plus d'une centaine de pages, pour raconter la fin de l'humanité et la survie du dernier homme.
.... Pour 24 euros, DELIRIUM propose, comme à son habitude, un ouvrage à la qualité et à la finition irréprochables ; dans un format qui permet d'apprécier au mieux les planches de Mick McMahon. Une somme certes rondelette, mais Last American est de ses ouvrages qui se bonifient à la relectures.
Verdict : Lecture incontournable
Cote : Trois étoiles
En effet, collaborateurs de longue date les deux scénaristes ne travailleront plus ensemble après Last American, suite à un différent antérieur, les ayant opposé sur la fin d'une histoire du Judge Dredd, écrite pour l'hebdomadaire 2000AD.
Cotitulaire du copyright sur cette mini-série de 4 numéros (avec Wagner et McMahon) qui a été commercialisée, dans un premier temps, par le label EPIC de Marvel, Alan Grant raconte volontiers une anecdote à ce sujet.
Pour toutes démarches commerciales, la maison d'éditions Marvel devait consulter McMahon, Wagner et Grant. Un Jour ce dernier reçoit un coup de fil, son interlocuteur, qui travaille pour Marvel, lui annonce que Last American a été vendue au Brésil, 20 $ la page et à l'Allemagne pour 10 $ la page. Grant lui répond qu'à son avis ce n'est pas assez cher, et lui rappelle la clause dite de « consultation » du contrat. Ce à quoi son correspondant répond que le coup de téléphone vaut pour consultation et raccroche.
Comme on le voit les contrats en matière de bande dessinée sont souvent léonins.
.... Last American tient plus de la fable que du « post-apo » burné, ce qu'explique d'ailleurs fort bien la préface de Mick McMahon. On peut d'ailleurs dire que le dessinateur est la pierre angulaire du projet.
Son style, qui n'a pas toujours eu cette apparence, et dont on peut mesurer l'évolution en lisant le premier tome de Judge Dredd : Les affaires classées également publié par la maison d'éditions DELIRIUM, puisqu'il a été le premier dessinateur à travailler sur la première histoire jamais publiée du Judge Dredd [Pour en savoir +], son style graphique disais-je, marque bien plus l'esprit que le scénario.
Traduction de Philippe Touboul |
Dans un "après" très anxiogène, l'humour est sauf .... enfin presque ! |
Verdict : Lecture incontournable
Cote : Trois étoiles
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