Publiée dans un premier temps en ligne, puis dans un format dit « à l’italienne », j'ai pour ma part lu cette novella dans le recueil intitulé Marshal Law : Origins (Titan Books), qui contient aussi Cloak of Evil.
The Day of the Dead, illustrée par des dessins de Kevin O'Neill et écrit par Pat Mills, s'en sort plutôt bien pour un personnage et un univers avant tout connus via la bande dessinée.
Pour avoir tenter l'aventure de super-héros passés à la prose, au travers de la collection Super-Héros du Fleuve Noir notamment, j'en avais gardé un très très mauvais souvenir (hormis ma découverte de Joe R. Lansdale qui avait écrit une excellente nouvelle : À crever de rire).
Dans le cas de The Day of the Dead, tout ce qui fait de Marshal Law ce qu'il est y est, à tel point que les illustrations de Kevin O'Neill n'ajoutent que le plaisir de revoir ce dessinateur mais absolument rien à l'intrigue à proprement dit. Mills y démontre un beau brin de plume, tout en ajoutant du background à son personnage. Marshal Law : Origins échappe donc, et de très loin au label goodies.
.... L'histoire est brève, une centaine de pages, dont 1/4 occupé par les dessins en noir & blanc d'O'Neill (là où dans le format à l'italienne ils étaient en couleurs).
On y retrouve l'humour sarcastique (lethal ejection), la déconstruction du genre (en tant qu'elle explore ses contradictions et ses ambiguïtés) : le portait de Supreme Man par exemple, les excès auxquelles les différentes mini-séries de bédé nous ont déjà habituées, et de nouvelles informations sur Marshal Law et son alter ego Joe Gilmore. Et une histoire qu'on prend plaisir à lire.
.... En bref Day of the Dead n'est en rien, pour les amateurs de la série, une lecture accessoire, mais bien un élément du « canon » (si je puis dire) du flic de San Futuro. Cependant sa brièveté et son passage à la prose, enlèvent une partie considérable de ce qui fait la réussite des BD consacrées au personnages. Si l'empreinte artistique de Kevin O'Neill sera présente à l'esprit de n'importe quel amateur de la série (et les illustrations ne manquent pas de nous l'activer), sa vision de San Futuro et de sa théorie de personnages reste irremplaçable.
.... En conclusion, je ne conseillerai de lire Day of the Dead qu’après avoir fait connaissance avec cet univers, en lisant les bandes dessinées [Pour en savoir +] que lui ont consacrées les deux compères . Et je recommanderai aux amateurs de ne pas passer à côté.
The Day of the Dead, illustrée par des dessins de Kevin O'Neill et écrit par Pat Mills, s'en sort plutôt bien pour un personnage et un univers avant tout connus via la bande dessinée.
Pour avoir tenter l'aventure de super-héros passés à la prose, au travers de la collection Super-Héros du Fleuve Noir notamment, j'en avais gardé un très très mauvais souvenir (hormis ma découverte de Joe R. Lansdale qui avait écrit une excellente nouvelle : À crever de rire).
Dans le cas de The Day of the Dead, tout ce qui fait de Marshal Law ce qu'il est y est, à tel point que les illustrations de Kevin O'Neill n'ajoutent que le plaisir de revoir ce dessinateur mais absolument rien à l'intrigue à proprement dit. Mills y démontre un beau brin de plume, tout en ajoutant du background à son personnage. Marshal Law : Origins échappe donc, et de très loin au label goodies.
.... L'histoire est brève, une centaine de pages, dont 1/4 occupé par les dessins en noir & blanc d'O'Neill (là où dans le format à l'italienne ils étaient en couleurs).
On y retrouve l'humour sarcastique (lethal ejection), la déconstruction du genre (en tant qu'elle explore ses contradictions et ses ambiguïtés) : le portait de Supreme Man par exemple, les excès auxquelles les différentes mini-séries de bédé nous ont déjà habituées, et de nouvelles informations sur Marshal Law et son alter ego Joe Gilmore. Et une histoire qu'on prend plaisir à lire.
.... En bref Day of the Dead n'est en rien, pour les amateurs de la série, une lecture accessoire, mais bien un élément du « canon » (si je puis dire) du flic de San Futuro. Cependant sa brièveté et son passage à la prose, enlèvent une partie considérable de ce qui fait la réussite des BD consacrées au personnages. Si l'empreinte artistique de Kevin O'Neill sera présente à l'esprit de n'importe quel amateur de la série (et les illustrations ne manquent pas de nous l'activer), sa vision de San Futuro et de sa théorie de personnages reste irremplaçable.
.... En conclusion, je ne conseillerai de lire Day of the Dead qu’après avoir fait connaissance avec cet univers, en lisant les bandes dessinées [Pour en savoir +
Commentaires
Enregistrer un commentaire