Peu de chose n'ont pas été dites sur la « guerre froide ».
Guerre à bas bruit dans un monde bipolaire, sauf pour ses points d’incandescence, essentiellement dans ce qu'on appelait en ce temps-là les « colonies », voire au travers du terrorisme d'extrême-gauche en Europe, la guerre froide a, plus d'une fois, failli se réchauffer dangereusement, et nous être fatale.
La « Dead Hand » du titre, en est l'extrême aboutissement, dans ce que ce conflit a eu de plus absurde. Un projet heureusement resté à ce stade.
Et c'est là qu'intervient Kyle Higgins.
Vous l'avez d'ores et déjà compris, ce n'est pas sur le terrain des idées originales que le scénariste joue, mais sur celui d'un agencement et d'un choix d'idées plus ou moins connues et exploitées. Et d'un découpage de son histoire. Quand bien même le dispositif qui donne son nom au premier tome de cet album, fruit de la collaboration entre une équipe venue d'outre-Atlantique et d'un éditeur hexagonal, est-il resté assez confidentiel.
En effet, la maison d'édition Glénat est allée recruter Kyle Higgins, Stephen Mooney et Jordie Bellaire pour la réalisation des un peu plus de 50 planches de The Dead Hand. Une dream team dont les membres sont bien connus des lecteurs de bande dessiné américaine, et qui se frottent pour la première fois au format dit « franco-belge ». Une expérience dont ils parlent sur le site d'ailleurs de l'éditeur [Pour en savoir +]
Et force m'est de constater que ça marche très très bien. Si parfois le dessinateur Stephen Mooney livre des planches un poil approximative, et que certains de ses visages manquent de finition et d'expression, l'ambiance et surtout l'art, tout en prestidigitation, dont fait preuve le scénariste comble autant les manques de son artiste de confrère, que mes propres attentes.
Un premier tome tout en promesses et en tension (disponible pour la somme de 14,95 €), qui me fait espérer fébrilement que la suite ne se fasse pas trop attendre.
Image Comics ne s'y est d'ailleurs pas trompé, l'éditeur étasunien a en effet proposé en avril 2018, la première partie de l'album français (qui en compte deux, plus une galerie d’illustrations en N&b) sur le marché américain, mais sans le lettrage de Maximilien Chailleux, ni la relecture de Fred Urek.
Toutefois, au vu des planches parues aux U.S.A, en tout point identiques aux nôtres, on est en droit de croire que les conseils artistiques de Jean-David Morvan, dont il est crédité pour l'édition française, y sont encore.
Guerre à bas bruit dans un monde bipolaire, sauf pour ses points d’incandescence, essentiellement dans ce qu'on appelait en ce temps-là les « colonies », voire au travers du terrorisme d'extrême-gauche en Europe, la guerre froide a, plus d'une fois, failli se réchauffer dangereusement, et nous être fatale.
La « Dead Hand » du titre, en est l'extrême aboutissement, dans ce que ce conflit a eu de plus absurde. Un projet heureusement resté à ce stade.
Et c'est là qu'intervient Kyle Higgins.
Vous l'avez d'ores et déjà compris, ce n'est pas sur le terrain des idées originales que le scénariste joue, mais sur celui d'un agencement et d'un choix d'idées plus ou moins connues et exploitées. Et d'un découpage de son histoire. Quand bien même le dispositif qui donne son nom au premier tome de cet album, fruit de la collaboration entre une équipe venue d'outre-Atlantique et d'un éditeur hexagonal, est-il resté assez confidentiel.
En effet, la maison d'édition Glénat est allée recruter Kyle Higgins, Stephen Mooney et Jordie Bellaire pour la réalisation des un peu plus de 50 planches de The Dead Hand. Une dream team dont les membres sont bien connus des lecteurs de bande dessiné américaine, et qui se frottent pour la première fois au format dit « franco-belge ». Une expérience dont ils parlent sur le site d'ailleurs de l'éditeur [Pour en savoir +]
Et force m'est de constater que ça marche très très bien. Si parfois le dessinateur Stephen Mooney livre des planches un poil approximative, et que certains de ses visages manquent de finition et d'expression, l'ambiance et surtout l'art, tout en prestidigitation, dont fait preuve le scénariste comble autant les manques de son artiste de confrère, que mes propres attentes.
Un premier tome tout en promesses et en tension (disponible pour la somme de 14,95 €), qui me fait espérer fébrilement que la suite ne se fasse pas trop attendre.
Image Comics ne s'y est d'ailleurs pas trompé, l'éditeur étasunien a en effet proposé en avril 2018, la première partie de l'album français (qui en compte deux, plus une galerie d’illustrations en N&b) sur le marché américain, mais sans le lettrage de Maximilien Chailleux, ni la relecture de Fred Urek.
Toutefois, au vu des planches parues aux U.S.A, en tout point identiques aux nôtres, on est en droit de croire que les conseils artistiques de Jean-David Morvan, dont il est crédité pour l'édition française, y sont encore.
Toujours un peu dubitatif lorsque les Américains se frottent au format franco-belge.
RépondreSupprimerHum, je ne sais pas, en tout cas ici ça marche plutôt bien.
SupprimerIl faut dire que le découpage semble correspondre à un album franco-belge pour deux numéros américains (comme je le précise dans mon article).