.... Petit bijou commercialisé par les éditions BETHY, à la toute fin du siècle dernier, sous la houlette du directeur de publication Jean-Paul Jennequin, dont l'ami Bruce Lit a proposé un entretien [Pour en savoir +] publié sur son site, Le Club de la fin de siècle mérite toute notre attention, même vingt ans après sa traduction par le même Jennequin.
Récit intempestif, en tant qu'il ouvrait il y 20 ans, un avenir à la pensée de ceux qui l'on lu, Le Club de la fin de siècle est d'une actualité brûlante. En effet le monde dystopique qu'il décrit, les personnages qu'il met en scène trouvent une résonance encore aujourd'hui. Surtout aujourd'hui !
Toutefois ma démarche avec cette entrée de blog est plutôt d'attirer l'attention sur le travail éditorial que BETHY proposait alors. Même si aujourd'hui le paratexte qui entoure la bédé est devenu chose assez courante, la qualité de celui que BETHY ajoutait peut encore servir de modèle.
Je vous en propose en échantillonnage :
Comme on le voit, quiconque voulait franchir le pas et s'acheter cette bande dessinée, se retrouvait en terrain connu, au fait de ce que pouvait produire le 9ème art britannique, grâce à ces quelques pages, et lire, en toute quiétude, le petit chef d’œuvre intemporel d'Ilya (alias Ed Hillyer).
Lequel n'était pas en reste pour captiver n'importe quel lecteur, comme le montre ces quelques planches :
.... Truculent et plein de tendresse pour les laissés-pour-compte, visionnaire dans le sens rimbaldien du terme, Le Club de la fin de siècle est aussi une lecture très distrayante qui donne à voir des personnages très loin des marionnettes qui peuplent -parfois trop souvent- la culture de masse pop.
Placement sûr sur le marché de nos bandes passantes respectives, elle est de ces histoires qui se relisent sans ennui, dévoilant -au contraire- de nouveaux aspects au fur et à mesure que le lecteur acquière de l'expérience.
Cette dernière n'étant comme l'a si joliment dit Bernard Blier ; « qu'un peigne que te donne la vie, quand tu es devenu chauve. ».
Un éditeur serait bien avisé de rééditer cette belle tranche de vie intempestive, augmentée de sa suite jamais parue dans l'Hexagone, et bien que propriétaire d'un des tomes de l'édition vendu par BETHY, je n'hésiterai pas remettre au pot.
_______________
Je voudrais citer ceux sans qui cette entrée n'aurait pas été possible. Illya avec toute mon affection, Didier Pasamonik (éditeur), Jean-Paul Jennequin directeur de collection et traducteur, François Lemaire concepteur graphique, et BIGGER THE LOGO lettrage et pré-presse (?).
Récit intempestif, en tant qu'il ouvrait il y 20 ans, un avenir à la pensée de ceux qui l'on lu, Le Club de la fin de siècle est d'une actualité brûlante. En effet le monde dystopique qu'il décrit, les personnages qu'il met en scène trouvent une résonance encore aujourd'hui. Surtout aujourd'hui !
Toutefois ma démarche avec cette entrée de blog est plutôt d'attirer l'attention sur le travail éditorial que BETHY proposait alors. Même si aujourd'hui le paratexte qui entoure la bédé est devenu chose assez courante, la qualité de celui que BETHY ajoutait peut encore servir de modèle.
Je vous en propose en échantillonnage :
Comme on le voit, quiconque voulait franchir le pas et s'acheter cette bande dessinée, se retrouvait en terrain connu, au fait de ce que pouvait produire le 9ème art britannique, grâce à ces quelques pages, et lire, en toute quiétude, le petit chef d’œuvre intemporel d'Ilya (alias Ed Hillyer).
Lequel n'était pas en reste pour captiver n'importe quel lecteur, comme le montre ces quelques planches :
![]() |
On remarquera la numérotation des pages en forme de compte à rebours |
.... Truculent et plein de tendresse pour les laissés-pour-compte, visionnaire dans le sens rimbaldien du terme, Le Club de la fin de siècle est aussi une lecture très distrayante qui donne à voir des personnages très loin des marionnettes qui peuplent -
Placement sûr sur le marché de nos bandes passantes respectives, elle est de ces histoires qui se relisent sans ennui, dévoilant -au contraire- de nouveaux aspects au fur et à mesure que le lecteur acquière de l'expérience.
Cette dernière n'étant comme l'a si joliment dit Bernard Blier ; « qu'un peigne que te donne la vie, quand tu es devenu chauve. ».
Un éditeur serait bien avisé de rééditer cette belle tranche de vie intempestive, augmentée de sa suite jamais parue dans l'Hexagone, et bien que propriétaire d'un des tomes de l'édition vendu par BETHY, je n'hésiterai pas remettre au pot.
_______________
Je voudrais citer ceux sans qui cette entrée n'aurait pas été possible. Illya avec toute mon affection, Didier Pasamonik (éditeur), Jean-Paul Jennequin directeur de collection et traducteur, François Lemaire concepteur graphique, et BIGGER THE LOGO lettrage et pré-presse (?).
Je ne connaissais pas du tout ce titre qui semble très intéressant. Sans avoir connu les éditions Bethy pendant leur activité, j'ai néanmoins pu mettre la main ces dernières années sur Arnaque à l'arraché de Paul Pope et L'odyssée cosmique de Jim Starlin et Mike Mignola; de très beaux livres pour lesquels le soin éditorial apporté était manifeste.
RépondreSupprimerL'Arnaque à l'arrachée a été mon premier Paul Pope, et celui pour qui j'ai encore le plus d'affection, si je puis dire.
SupprimerSi tu en a l'occasion (et justement on le trouve à vil prix en occasion) penche-toi sur ce Club de fin de siècle, ça devrais te plaire.
Bethy a en effet sorti quelques beaux bouquins, moins en mainstream pur et dur (je pense aux X-Men).