... Je garde un très bon souvenir du roman de Robert Harris Fatherland, il faut dire que je suis amateur de ce que l'on appelle depuis Charles Renouvier l'uchronie ; c'est-à-dire une hypothèse qui repose sur un fait historique divergent de l'Histoire que nous connaissons, et qui entraîne de fait de nouvelles conséquences :
Toutefois si je gardais un excellent souvenir du roman, j'en avais totalement oublié les évènements qui s'y déroulent ; c'est donc avec un a priori positif mais un oeil neuf que j'ai attaqué le film qui s'en inspire.
Ainsi donc après avoir vu Le Crépuscule des aigles, je ne peux que me féliciter d'en avoir tenté l'expérience.
Cette enquête policière qui se déroule dans un état totalitaire qui se donne les apparences d'une démocratie fait resurgir un sentiment de paranoïa par petites touches assez angoissant. À cette atmosphère s'en ajoute une autre tout aussi subtile qui trouve son aboutissement dans la solution finale.
Ajoutez une interprétation haut de gamme, dont Rutger Hauer impérial et Miranda Richardson (vue dans Rubicon) excellente pour les premiers rôles, et un jeune acteur Rupert Penry-Jones que nous reverrons quelques années plus tard au MI-5. Le reste de la distribution est tout aussi bonne.
En définitive, Le Crépuscule des aigles est un excellent film qui mérite amplement le détour (fut-il historique).
Je me souviens d'une critique élogieuse dans Mad Movies.
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