Accéder au contenu principal

Almuric (Howard/Thomas/Conrad) 2

Source
... Vous pouvez voir ci-contre la page, extraite du numéro d'avril 1939 du pulp magazine Weird Tales, qui annonce l'arrivée du roman de Robert E. Howard dans ses pages (Pour en savoir +).

Si Almuric a été originellement publiée (en bande dessinée) entre l'été 1980 et avril 1981 dans les pages d'Epic Illustrated, cette histoire a aussi bénéficié d'une édition en recueil (trade paperback) mais chez l'éditeur Dark Horse (1991), dont voici la couverture (souple) :
Illustration de Tim Conrad  
Une suite intitulée Ironhand of Almuric toujours de Roy Thomas mais avec cette fois-ci Mark Mitchell au dessin sera publiée en 1991 par le même éditeur (4 numéros).
Mais l'aventure éditoriale d'Almuric ne s'arrête pas là ; ou plutôt commence ailleurs.
À l'origine, l'histoire de Thomas & Conrad aurait dû paraître dans le magazine anthologique Marvel Premier (1972-1981), sous le titre de Warrior of the Lost Planet, un magazine qui a accueilli dans ses pages la transformation du personnage Him en Warlock, Dr Strange ou encore des personnages beaucoup moins connus tels que Woodgod ou encore La légion de la Liberté, voire le Dominic Fortune de Chaykin.
C'est finalement dans Epic Illustrated (qui devait s'appeler Odyssey à l'origine, j'y reviendrai) le "pendant marvelien" si j'ose dire du magazine Heavy Metal (lui-même édition américaine de l'hexagonal Métal Hurlant, du moins dans un premier temps) que sera publiée Almuric.
Voilà pour le parcours éditorial ma foi pas banal des aventures du viriloïde Esau Cairn, téléporté sur la sauvage planète Almuric .... 

Avant de vous proposer la deuxième livraison de ses aventures je voudrais que nous nous arrêtions sur le lettrage de cette BD. 
Si le lettreur de la version originale (pas plus que la française ceci dit) n'est pas mentionné il n'en demeure pas moins que son travail est excellent & mérite notre attention ; mais surtout pour ce qui nous intéresse ici : l'éditeur de Tourcoing qui n'avait pas la réputation de soigner le lettrage de ses bandes dessinées y apporte pour le coup un soin tout particulier ; à tel titre qu'il est difficile de faire la différence entre l'édition originale et la sienne :
Cliquez
Sauf, assez inexplicablement pour les phylactères où l'on revient au lettrage mécanique bien connue des éditions Artima/Arédit.

Voilà pour la mise en perspective. [-_ô]
  

















Il va sans dire que pour lire les pages il faut cliquer dessus.

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich