••• Cinq nouvelles inventent des destins différents de ceux que nous connaissons, pour quelques-unes des figures, devenues légendaires, de la musique « rock » occidentale.
Michael Moorcock est celui qui, je trouve, s'en tire le moins bien, alors même qu'il s'attache à l'un de mes artistes préférés : Jimy Hendrix. Gardner Dozois, Jack Dann & Michael Swanwick s'associent pour une nouvelle tout aussi fantastique que celle du londonien, mais d'un bien meilleur cru. « En tournée » termine d'ailleurs ex-æquo à mon hit-parade personnel, avec la nouvelle intitulée « Snoodgrass », de Ian R. McLeod.
C'est pourtant à partir d'une idée toute simple que McLeod construit cette très belle histoire qui pour le coup donne une réponse à l'adage bien connu : « On sait toujours ce qu'on fait, jamais ce que fait ce qu'on a fait ». Et si je devais en extraire une scène emblématique, ce serait celle de la rencontre dans les toilettes publiques. Glaçant !
Walter Jon Williams s'attaque quant à lui, à un bastion du rock'n'roll avec « Elvis le rouge » ; un titre qui annonce la couleur, si je puis dire. Mais gare aux a priori !
Stephen Baxter, qui ouvre ce recueil, s'en sort un peu mieux que Moorcock, non pas à cause de sa nouvelle, mais plutôt grâce à l'amour transi du fan des Beatles qui y transparaît. Et dont la sincérité m'a touché.
Lequel amour est d'ailleurs confirmé dans une brève présentation d'une page 1/2 qui accompagne ladite nouvelle, et qui nous en dit un peu plus sur les conditions de sa création. À l'instar des quatre autres notules, écrites par leurs auteurs respectifs (dans le cas de « En tournée », nouvelle écrite à six mains, c'est Gardner Dozois qui s'y colle) .
Trois de ces courts récits ( « En tournée », « Elvis le rouge » et « Un Chanteur mort » de Michael Moorcock) ont également fait l'objet d'une publication dans une autre anthologie, offerte gracieusement (au début de l'an 2000) pour l'achat de deux titres de la collection Présence du Futur ; mais sans les petits textes de complément.
Mais avec une postface de Roland C. Wagner intitulée « Flying Saucer's Rock'n'Roll » [Pour en savoir +].
••• En définitive c'est un bilan très positif pour ce recueil, qui marie avec pas mal de réussite SF et rock'n'roll, tout en proposant des portraits d'individus dont on peut ne pas connaître intimement leurs avatars de notre plan de réalité, tout en aimant les nouvelles qui leur sont consacrées.
Les nouvelles ont été traduites par Jean-Pierre Pugi, et la couverture est l’œuvre de Sam Van Olffen
Michael Moorcock est celui qui, je trouve, s'en tire le moins bien, alors même qu'il s'attache à l'un de mes artistes préférés : Jimy Hendrix. Gardner Dozois, Jack Dann & Michael Swanwick s'associent pour une nouvelle tout aussi fantastique que celle du londonien, mais d'un bien meilleur cru. « En tournée » termine d'ailleurs ex-æquo à mon hit-parade personnel, avec la nouvelle intitulée « Snoodgrass », de Ian R. McLeod.
C'est pourtant à partir d'une idée toute simple que McLeod construit cette très belle histoire qui pour le coup donne une réponse à l'adage bien connu : « On sait toujours ce qu'on fait, jamais ce que fait ce qu'on a fait ». Et si je devais en extraire une scène emblématique, ce serait celle de la rencontre dans les toilettes publiques. Glaçant !
Walter Jon Williams s'attaque quant à lui, à un bastion du rock'n'roll avec « Elvis le rouge » ; un titre qui annonce la couleur, si je puis dire. Mais gare aux a priori !
Stephen Baxter, qui ouvre ce recueil, s'en sort un peu mieux que Moorcock, non pas à cause de sa nouvelle, mais plutôt grâce à l'amour transi du fan des Beatles qui y transparaît. Et dont la sincérité m'a touché.
Lequel amour est d'ailleurs confirmé dans une brève présentation d'une page 1/2 qui accompagne ladite nouvelle, et qui nous en dit un peu plus sur les conditions de sa création. À l'instar des quatre autres notules, écrites par leurs auteurs respectifs (dans le cas de « En tournée », nouvelle écrite à six mains, c'est Gardner Dozois qui s'y colle) .
Trois de ces courts récits ( « En tournée », « Elvis le rouge » et « Un Chanteur mort » de Michael Moorcock) ont également fait l'objet d'une publication dans une autre anthologie, offerte gracieusement (au début de l'an 2000) pour l'achat de deux titres de la collection Présence du Futur ; mais sans les petits textes de complément.
Mais avec une postface de Roland C. Wagner intitulée « Flying Saucer's Rock'n'Roll » [Pour en savoir +].
••• En définitive c'est un bilan très positif pour ce recueil, qui marie avec pas mal de réussite SF et rock'n'roll, tout en proposant des portraits d'individus dont on peut ne pas connaître intimement leurs avatars de notre plan de réalité, tout en aimant les nouvelles qui leur sont consacrées.
Les nouvelles ont été traduites par Jean-Pierre Pugi, et la couverture est l’œuvre de Sam Van Olffen
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