Alors même que je tiens l'idée de prix littéraires pour particulièrement absurde, je ne peux pas ne pas noter que « Chien du Heaume » a reçu celui du Grand Prix de l'Imaginaire™ dans la catégorie roman, en 2010. Une récompense sensée couronner un roman de SfFF, et plus précisément ici un roman de fantasy (comme le sous-entend la collection dans laquelle il a été publié). Genre dont J ustine N iogret fait un usage si parcimonieux dans son récit, qu'il risque de passer inaperçu. Et dont l'incidence sur celui-ci est proche de zéro. Or donc, la déception qui peut se produire à la lecture d'un roman tient souvent (pour ne pas dire toujours) à ce qu'on aurait aimer en lire un autre. Non pas par caprice, mais parce que le roman en question nous y encourage. Et c'est justement le cas de « Chien du Heaume ». Le prologue est en ce sens un véritable cas d'école. Particulièrement réussies, ces quatre pages n'ont malheureusement rien à voir av...