Accéder au contenu principal

The Intergalactic Empire of Wakanda

Fruit d'une énième relance d'un univers qui en  a déjà connu plusieurs, Marvel Legacy semble renouer avec ce qui faisait la réputation de l'éditeur new-yorkais : avoir des idées.
Et pour le coup celle d'imaginer un Wakanda  intergalactique.

       En effet, quoi de plus évident pour le royaume africain, l'un des pays sinon le pays le plus développé de la Terre-616, que d'avoir voulu, lui aussi, conquérir l'espace. Ainsi, dès la première apparition de T'Challa (alias Black Panther) -en 1966- il apparait que son royaume est technologiquement bien plus en avance que le New York de Red Richards (alias Mister Fantastic). Difficile dès lors de penser qu'il faudra attendre plus de 50 ans pour que la Maison des Idées accouche de celle-ci.

       Le premier numéro est cependant très allusif ; plongé in medias res on ne dispose d'aucun repère sur ce qui a pu mener à ce bouleversement. Cependant le présent y est tout à fait compréhensible, et si on ne sait pas forcément qui est qui, et qui fait quoi, très précisément, l'épisode mené tambours battants, et dessiné par Daniel Acuña, est d'une agréable lecture, et tout à fait compréhensible.

J'espère toutefois que Marvel (c'est-à-dire le staff éditorial) ne réduira pas cette matière première, à très haute teneur en possibles, en un affrontement tout ce qu'il y a d'ordinaire, comme l'éditeur l'avait fait lors d'Avengers : Standoff! [Pour en savoir +]. Lequel mettait quand même en scène, un morceau de cube cosmique (capable de réécrire la réalité), et une prison pour super-vilains d'une genre inédit, pour le résultat que l'on sait. 
Peut-être Ta-Nehisi Coates le scénariste, a-t-il plus de poids que n'en avait Nick Spencer lorsqu'il conduisait Standoff!. Cependant, The Intergalatic Empire of Wakanda n'est qu'une série parmi d'autres d'un plus vaste plan, le Marvel Legacy en question. Difficile de croire que le récipiendaire du National Book Award 2015 sera plus libre sur sa série.

Autre inquiétude si je puis dire, la familiarité qu'entretient ledit scénariste avec la science-fiction. 

Autrement dit, cette mise sur orbite d'un personnage plus habitué à la forêt africaine et à la jungle d’asphalte des mégalopoles américaines, sera-t-elle autre chose qu'une transposition, dans un empire galactique, d'aventures qui auraient tout aussi bien se dérouler sur cette bonne vieille Terre-616 ?

[À suivre .....

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich