À l'image de la couverture ci-contre, le roman de Daryl Gregory, commercialisé aux éditions JC Lattès*cette année, n'est pas ce que pourrait laisser croire sa jeune carrière.
La Fantastique Famille Telemachus, qui d'après ce que j'avais entendu dire, devait être publié sous un pseudonyme, traite l'imaginaire d'un manière un peu différente que ce à quoi il nous avait habitué jusqu'à maintenant.
S'il est toujours le carburant indispensable à une histoire de qualité, cet imaginaire occupe ici pourtant l'arrière-plan de l'intrigue, laquelle se concentre sur un tout autre type de récit.Dont je crois qu'il vaut mieux en savoir le moins possible, un peu comme dans un tour de prestidigitation.
Construit en majeure partie sur des dialogues, Daryl Gregory n'en oublie pas pour autant d'inventer une belle galerie de personnages pour son roman, dont bien entendu la famille en question. Et de raviver l'un des aspects les plus délirants de la « Guerre froide », avec brio & espièglerie.
.... C'est enlevé, dialogué avec un beau sens du rythme (au travers de la traduction de Laurent Philibert-Caillat), et la distribution vaut très largement qu'on en fasse la connaissance. Si La Fantastique Famille Telemachus tient plus du screwball novel (si je puis dire) que du répertoire habituel de Daryl Gregrory, ce roman n'en obtient pourtant pas moins qu'une notre triple A de mon système de notation. Et j'ajouterai qu'il le mérite.
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* Le Bélial', éditeur hexagonal « historique » de Daryl Gregory, reprendra dès cette année la main en publiant Harrison au carré, un roman qui se situe dans le même univers que Nous allons tous très bien, merci [Pour en savoir +]. Un bon moment de lecture en perspective !
La Fantastique Famille Telemachus, qui d'après ce que j'avais entendu dire, devait être publié sous un pseudonyme, traite l'imaginaire d'un manière un peu différente que ce à quoi il nous avait habitué jusqu'à maintenant.
S'il est toujours le carburant indispensable à une histoire de qualité, cet imaginaire occupe ici pourtant l'arrière-plan de l'intrigue, laquelle se concentre sur un tout autre type de récit.Dont je crois qu'il vaut mieux en savoir le moins possible, un peu comme dans un tour de prestidigitation.
Construit en majeure partie sur des dialogues, Daryl Gregory n'en oublie pas pour autant d'inventer une belle galerie de personnages pour son roman, dont bien entendu la famille en question. Et de raviver l'un des aspects les plus délirants de la « Guerre froide », avec brio & espièglerie.
.... C'est enlevé, dialogué avec un beau sens du rythme (au travers de la traduction de Laurent Philibert-Caillat), et la distribution vaut très largement qu'on en fasse la connaissance. Si La Fantastique Famille Telemachus tient plus du screwball novel (si je puis dire) que du répertoire habituel de Daryl Gregrory, ce roman n'en obtient pourtant pas moins qu'une notre triple A de mon système de notation. Et j'ajouterai qu'il le mérite.
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* Le Bélial', éditeur hexagonal « historique » de Daryl Gregory, reprendra dès cette année la main en publiant Harrison au carré, un roman qui se situe dans le même univers que Nous allons tous très bien, merci [Pour en savoir +]. Un bon moment de lecture en perspective !
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