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Flight Risk [Mel Gibson / Mark Wahlberg / Michelle Dockery / Topher Grace / Jared Rosenberg]

Le synopsis est simple : un marshal des États-Unis doit convoyer, par avion, en Alaska, un criminel en col blanc qui a accepté de témoigner contre son patron.
            C'est réalisé par Mel Gibson, et ça se passe essentiellement entre Madolyn Harris (Michelle Dockery) le marshal en question, Winston (Topher Grace) le témoin, et le pilote du coucou qui emmène l'agent fédéral et son prisonnier : Daryl Booth, interprété par Mark Wahlenberg.
On est donc dans un huis clos, entre thriller et comédie.
Et ça marche vraiment du tonnerre. 
            Mel Gibson met dans ce film tout son talent de réalisateur, et ça se voit. 
Le résultat est qu'on fait partie de l'équipage du zinc. On en ressent la vétusté, ainsi que l'immensité de l'Alaska que l'on survole, au même titre que les protagonistes.
Qui plus est, Mark Wahlberg n'a jamais été aussi bon que dans le rôle de Daryl Booth. Un rôle à la limite de de la rupture, un jeu qu'il doit sûrement à son propre talent, mais aussi à la direction d'acteurs de Mel Gibson.  
C'est de la haute voltige !
           C'est spectaculaire, drôle, mais « Flight Risk », c'est aussi une enquête.
Car la situation dans laquelle se retrouvent les trois personnages principaux ménage un petit mystère.
            Et je n'oublie pas les trois acteurs qui œuvrent via la radio ou le téléphone satellite, sans donc qu'on ne les voit jamais (ou presque), et qui apportent leur pierre à l'édification de cette aventure : Lea Remini, Paul Ben-Victor (un acteur très connu pour ses seconds rôles) et Maaz Ali dans le rôle de Hassan, le pilote qui dispense ses conseils par téléphone.
            Et enfin, Michelle Dockery vraiment excellente dans son rôle de marshal qui veut se racheter. Topher Grace ne démérite pas non plus.
            Un très bon divertissement donc, dont la simplicité pourrait faire largement oublier la dose de talents nécessaire pour en faire le petit chef-d’œuvre qu'il est.
Mais qui sans le savoir-faire des uns et des autres serait d'une banalité affligeante.
« Flight Risk » est un film qui se voit avec plaisir, et qui se revoit sans en perdre une miette.

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