... Si depuis 1909 Edgar Rice Burroughs est l'un des fondateurs de Stace, Burroughs and Co, distributeur d'un taille-crayon que des sous-agents placés sous ses ordres essayent de vendre, ce n'est pas faute d'avoir essayé de trouver sa voie : échec à l'examen d'entrée de West Point, engagé comme simple soldat dans le célèbre 7ième de Cavalerie, gérant d'une papeterie, chercheur d'or dans l'Idaho, etc ...
Ayant pris l'habitude, à cause de l'un de ses précédents emplois, de lire des pulps ; il dit à sa femme après avoir lu une histoire ratée qu'il " n'aurait pas de peine à écrire mieux", ce à quoi sa femme lui demande ce qu'il attend pour le faire.
À l'automne 1911 il commence à écrire un roman, le premier de ce qui deviendra les aventures de John Carter sur la planète Mars.
Si ce qui est devenu le Cycle de Mars, au contraire de Tarzan (une autre création de Burroughs), a mis un certain temps avant d'être adapté au cinéma, John Carter lui a connu quelques hommages plus ou moins explicites à la télévision ; dont l'un au travers des aventures d'un jeune interne en médecine du Cook County. Comme son homonyme il se retrouve dans un monde étranger (et parfois hostile) dans lequel il devra faire sa place, en y rencontrant l'amour comme de juste. Du reste la série Urgences puisque c'est d'elle qu'il s'agit se déroule dans la ville de Chicago, où est justement né Edgar Rice Burroughs et où, en 1893 a eu lieu l'Exposition Internationale un endroit qui a profondément influencé le jeune Burroughs (en autres).
... Mettre en scène un film quand on n'a pas beaucoup de moyen alors que le protagoniste principal est capable de faire des bonds à faire pâlir Hulk n'est pas facile (la solution adoptée est loin d'être concluante), circonstance aggravante lorsqu'il se déroule sur une autre planète et qu'on utilise en majorité des effets spéciaux numériques. Dés lors les gros plans et les champs contre-champs tentent (sans succès) de faire oublier la pauvreté des décors, et l'absence d’accessoires de base.
Un autre stratagème consiste à faire dialoguer interminablement les personnages (en privilégiant donc les gros plans en champ/contre champs) ... vous comprenez bien que toute cette énumération ne joue pas en faveurs des Chroniques de Mars (reste toutefois des réparties pleines d'humour).
En outre l'apparition d'un type capable de prouesses physiques inédites n'éveille pas plus de curiosité que ça auprès de autochtones , au même titre par ailleurs qu'au fil d'une des nombreuses conversations il est fait état du nom de la planète Barsoom, sans que Jack Carter ne montre un quelconque intérêt (oui, on parle beaucoup mais souvent pour ne rien dire).
Bref, Les Chroniques de Mars est un film verbeux, sans beaucoup de moyens, au rythme indolent qui, sans être une purge n'en reste pas moins sans attrait, si vous voulez mon avis.
... Mettre en scène un film quand on n'a pas beaucoup de moyen alors que le protagoniste principal est capable de faire des bonds à faire pâlir Hulk n'est pas facile (la solution adoptée est loin d'être concluante), circonstance aggravante lorsqu'il se déroule sur une autre planète et qu'on utilise en majorité des effets spéciaux numériques. Dés lors les gros plans et les champs contre-champs tentent (sans succès) de faire oublier la pauvreté des décors, et l'absence d’accessoires de base.
Un autre stratagème consiste à faire dialoguer interminablement les personnages (en privilégiant donc les gros plans en champ/contre champs) ... vous comprenez bien que toute cette énumération ne joue pas en faveurs des Chroniques de Mars (reste toutefois des réparties pleines d'humour).
Traci Lords |
Bref, Les Chroniques de Mars est un film verbeux, sans beaucoup de moyens, au rythme indolent qui, sans être une purge n'en reste pas moins sans attrait, si vous voulez mon avis.
En attendant le film d'Andrew Stanton Jack Carter sur le même sujet, laissez-moi vous proposer une jolie nouvelle extraite de l'anthologie Univers 1987, qui rend hommage au cycle d'Edgar Rice Burroughs avec pas moins de trois auteurs réunis : Gardner Dozois, Jack Dann & Michael Swanwick ...
Direction Mars:
Si j'avais bien capté que John Carter portait un nom célèbre, je n'avais jamais associé ce dernier au nom américain de la série : E.R.
RépondreSupprimeroh bon sans , décidemment avec artemus tout se tiens meme la référence à l' expo universelle de chicago mais ER j' avais pas fait le lien
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