.... Les quelques textes que j'ai lus parmi les 30 réunis par Jean-Daniel Brèque, essentiellement les quatre faisant " partie d'un cycle policier/fantastique, dont l'ensemble a été réuni dans Where Furnaces Burn, recueil couronné d'un World Fantasy Award", sont d'une intensité rare. Le genre d'histoire capable de refroidir la plus chaude des canicules, de vous voler quelque chose en en effaçant le souvenir mais pas le sentiment de perte.
Joel Lane y met en scène un inspecteur de police anonyme qui m'a rappelé le John Constantine de la série HELLBLAZER, surtout les histoires écrites par Warren Ellis ; mais en bien plus sombre & bouleversant chez Lane, qu'elles ne l'ont jamais été chez le personnage inventé par Alan Moore .
.... Synchronicité jungienne s'il en est, j'ai reçu l'ouvrage [Pour en savoir +] en question le 25 novembre et en ai commencé la lecture le soir même, laquelle m'a amené aux premières heures du lendemain. Sans rire.
Alors même que j'apprenais, en lisant la préface écrite par JDB, que l'auteur était mort cette même nuit, quatre ans plus tôt.
La force de ces quatre nouvelles tient également en ce qu'elles dessinent un horizon politique implicite qui n'est pas pour rien dans l'horreur qu'elles décrivent. L'anonymat du narrateur (clin d’œil à Dashiel Hammett ?) ajoute au malaise d'histoires désespérantes qui n'en avaient pourtant pas vraiment besoin. D'autant qu'en filigrane, et avec une économie de moyens liée à la brièveté des textes, pointe l'intimité du héros, qui n'a même pas le mauvais goût de lui faire regretter son travail.
.... En résumé, et contre toute attente, cette atmosphère délétère, parfois hachée de scènes très crues, mais toujours d'une immense tristesse, n’a pas entamé le plaisir que j'ai pris à les lire. La raison tient avant tout à la beauté du style, la justesse du ton et la sobriété dont font preuve et Joel Lane et Jean-Daniel Brèque, son traducteur.
Certains ont disparu et d'autres sont tombés, dont j'avais prévu de lire de loin en loin les nouvelles en a décidé autrement. Du coin de l’œil je capte son impatience à s'emparer de mon temps libre, de l'abréger, d'en faire son territoire, et ensuite .... ?!
Joel Lane y met en scène un inspecteur de police anonyme qui m'a rappelé le John Constantine de la série HELLBLAZER, surtout les histoires écrites par Warren Ellis ; mais en bien plus sombre & bouleversant chez Lane, qu'elles ne l'ont jamais été chez le personnage inventé par Alan Moore .
.... Synchronicité jungienne s'il en est, j'ai reçu l'ouvrage [Pour en savoir +] en question le 25 novembre et en ai commencé la lecture le soir même, laquelle m'a amené aux premières heures du lendemain. Sans rire.
Alors même que j'apprenais, en lisant la préface écrite par JDB, que l'auteur était mort cette même nuit, quatre ans plus tôt.
La force de ces quatre nouvelles tient également en ce qu'elles dessinent un horizon politique implicite qui n'est pas pour rien dans l'horreur qu'elles décrivent. L'anonymat du narrateur (clin d’œil à Dashiel Hammett ?) ajoute au malaise d'histoires désespérantes qui n'en avaient pourtant pas vraiment besoin. D'autant qu'en filigrane, et avec une économie de moyens liée à la brièveté des textes, pointe l'intimité du héros, qui n'a même pas le mauvais goût de lui faire regretter son travail.
.... En résumé, et contre toute attente, cette atmosphère délétère, parfois hachée de scènes très crues, mais toujours d'une immense tristesse, n’a pas entamé le plaisir que j'ai pris à les lire. La raison tient avant tout à la beauté du style, la justesse du ton et la sobriété dont font preuve et Joel Lane et Jean-Daniel Brèque, son traducteur.
Certains ont disparu et d'autres sont tombés, dont j'avais prévu de lire de loin en loin les nouvelles en a décidé autrement. Du coin de l’œil je capte son impatience à s'emparer de mon temps libre, de l'abréger, d'en faire son territoire, et ensuite .... ?!
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