••••Entraîné d'entrée de jeu par la saisissante couverture de José Homs, et tenu en haleine par ses toutes aussi magnifiques planches, que j'ai lues d'une traite, je suis complétement passé à côté des nombreuses faiblesses du scénario. Lesquelles ne me sont apparues qu'au moment de réfléchir au billet critique que j'avais envie d'écrire sur ce premier album - intitulé Au commencement était la colère - d'une série annoncée en 4 tomes.
Cela dit Zidrou, et c'est tout à son honneur de scénariste, n'est pas plus étranger à cette situation que son complice.
C'est d'ailleurs à mes yeux un talent, que de réussir à faire oublier au lecteur que l'histoire qu'on lui propose repose sur des fondations aussi ténues.
En très exactement deux pages et un coup de théâtre, ils ferrent celui qui voudra bien entamer la lecture de leur album pour ne plus jamais en relâcher la pression.
Rien ne sera épargné à leurs personnages, ni au lecteur.
Lequel verra sa suspension d'incrédulité toute aussi malmenée que l'existence des deux héroïnes, mais sans que jamais elle(s) ne cesse(nt) d'agir.
Un prouesse en soi.
Même les dialogues flirtent parfois avec l'incongru. Ainsi, en quoi une organisation criminelle qui ne serait composée que de femmes, serait-elle plus difficile à appréhender qu'une autre ?
Et pourtant, tout cela passe au second plan devant la puissance d'un tout (l'album) bien supérieur à la somme de ses parties (dont les quelques faiblesses) qui le compose.
__________
Mon verdict : Une réussite bluffante (dans tous les sens des termes).
Score : 3 shuriken
Cela dit Zidrou, et c'est tout à son honneur de scénariste, n'est pas plus étranger à cette situation que son complice.
Tout le talent de José Homs s'exprime dans cette case, onomatopée comprise |
En très exactement deux pages et un coup de théâtre, ils ferrent celui qui voudra bien entamer la lecture de leur album pour ne plus jamais en relâcher la pression.
Rien ne sera épargné à leurs personnages, ni au lecteur.
Lequel verra sa suspension d'incrédulité toute aussi malmenée que l'existence des deux héroïnes, mais sans que jamais elle(s) ne cesse(nt) d'agir.
Un prouesse en soi.
Même les dialogues flirtent parfois avec l'incongru. Ainsi, en quoi une organisation criminelle qui ne serait composée que de femmes, serait-elle plus difficile à appréhender qu'une autre ?
Et pourtant, tout cela passe au second plan devant la puissance d'un tout (l'album) bien supérieur à la somme de ses parties (dont les quelques faiblesses) qui le compose.
__________
Mon verdict : Une réussite bluffante (dans tous les sens des termes).
Score : 3 shuriken
J'ai récemment commencé à lire des BD écrites par Zidrou et je suis admiratif de sa capacité à écrire aussi bien des thrillers que des histoires comiques. En particulier, j'ai beaucoup aimé sa reprise de Clifton.
RépondreSupprimerJe suis content de te revoir ici, même si je suis toujours tes billets chez Bruce.
SupprimerAu sujet de Zidrou, c'est une découverte pour moi, cela dit l'impression qui se dégage des 2 premiers albums, renforcée par la lecture du second me laisse pour le moins troublé.