Max Landis himself |
Sept numéros plus ou moins indépendants les uns des autres consacrés à Clark Kent, publiés chronologiquement : de la découverte de ses pouvoirs dans une ferme du Kansas, au réconfort d'un amour partagé, dessinés par autant de dessinateurs.
Ce n'est certainement pas un secret que je révèle, qu'en quatre-vingt ans d'existence, l'alter ego de Superman a déjà connu - plusieurs fois - ce type d'histoire. Et pourtant, le jeune scénariste fait montre d'une belle maestria, et d'une sensibilité touchante, que traduisent avec beaucoup de talent les artistes (dessinateurs, encreurs et coloristes) avec qui il collabore (voir infra).
J'imagine aisément aussi un sérieux travail éditorial (d'Alex Antone et de Britanny Holzherr, respectivement editor & assistant editor de la mini-série) derrière cette réussite, tant chacun trouve à exprimer son talent dans les différentes ambiances voulues par le scénariste. Lesquelles demandent bien évidement une mise en récit appropriée et singulière. Rien qu'on ne constate pas, mais que ce page-turner aurait tendance à nous faire oublier.
Croquis préparatoires de Tommy Lee Edwards |
En plus des 7 récits principaux, qui passent en revue quelques rencontres attendues, mais que Max Landis traite avec pas mal d'originalité (Luthor n'a jamais été aussi menaçant), American Alien propose aussi quelques histoires secondaires, d'une ou deux pages, comme celle de Mister Mxyzptlk (ci-dessus), dont la chute résonne particulièrement en cette année anniversaire.
.... American Alien est à mon avis le parfait album pour fêter les 80 ans du plus célèbre des kryptoniens, un personnage inventé par deux jeunes gens nommés Jerry Siegel & Joe Shuster, et dont le rayonnement et la vitalité illuminent encore notre univers grâce notamment, à des auteurs comme Max Landis.
Commentaires
Enregistrer un commentaire