Accéder au contenu principal

Metropolis : Lehman, De Caneva & Martinos

Capitale de tous les excès, de tous les délires urbanistiques. Carrefour de tous les mouvements politiques et artistiques. Centre névralgique de l’espionnage et des coups tordus. Metropolis possède ses zones d’ombres à l’instar des crimes atroces qui défraient depuis peu la chronique. Pour les résoudre, la police fait appel à un médecin autrichien, inventeur d’une science de l’esprit méconnue : le docteur Freud.
Un premier tome assez étonnant , Stéphane De Caneva (dessin) & Dimitris Matinos (couleurs) dont je ne connaissait pas le travail avant de lire cet album livrent  un magnifique travail.
Les nombreuses cases muettes mettent en avant la talent de narrateur du dessinateur.
Le talent du coloriste n'est pas pour rien dans la réussite de ce premier tome de Metropolis ...
Quant à Serge Lehman, je l'aimais déjà beaucoup en tant que romancier de science-fiction mais aussi dans ses études sur le genre lui-même, et je continue de l'apprécier en tant que scénariste de bande dessinée. 
Il est bien sûr trop tôt pour dire quoi que ce soit sur l'histoire elle-même, qui mêle des personnages fictifs et des personnages historiques dans une Europe uchronique ; cependant ce premier album (de 96 Pages pour 15,15 euros ce qui n'est tout de même pas donné) de ce qui s'annonce d'ores et déjà comme une tétralogie est une très belle réussite. 
En attendant la suite, un entretien avec Serge Lehman & Stéphane De Caneva.

Mise à jour : 19/01/2014 :
Un entretien audio de Serge Lehman accordé à nos amis Suisses de la RTS.

Commentaires

  1. C'est dans le même univers que les autres BD qu'il a scénarisé, La Brigade Chimérique?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce n'est pas facile à dire pour l'instant, mais je ne crois pas.

      Sinon un lien sur un entretien accordé par Serge Lehman à la RTS sur Metropolis :

      http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/l-invite-du-12h30/5514163-serge-lehman-imagine-une-new-york-europeenne-16-01-2014.html?f=player%2Fpopup#t=19s

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations ...

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'...

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" (...