Alif est un jeune hacker vivant dans un pays du Golfe Persique où s'exerce la censure d'état. Cachés derrière leurs écrans, Alif et ses acolytes rêvent d'une révolution. Une routine qui se voit brusquement perturbée lorsque notre jeune génie de l'ordinateur tombe amoureux d'une princesse rencontrée sur le net qui lui confie une mission : protéger un manuscrit ancien, oublié, et qui recèle un savoir occulte.
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...Gwendoline Willow Wilson, plus connue sous le patronyme de G. Willow Wilson est une journaliste, essayiste et auteure de bande dessinée, elle est notamment la créatrice d'une nouvelle Ms Marvel alias Kamala Khan, et romancière.
Convertie à l'islam c'est peu dire que le Moyen-Orient tient une place particulière dans son cœur (et son esprit).
Ce n'est donc pas une surprise qu'Alif l'invisible s'y déroule.
Évoquer le Moyen-Orient lorsqu'il s'agit de littérature, c'est souvent évoquer dans son sillage la fantasy des contes Les Mille et une nuits et son cortège de souvenirs.
Incidemment les contes peut-être les plus célèbres : Ali Baba, Sinbad le marin ou encore Aladin et la lampe magique sont des ajouts de l'un des plus fameux traducteurs de ces contes ; Antoine Galland (Cf. Jack Finné).
Or donc, G. Willow Wilson à la belle idée de mêler au merveilleux de la fantasy un autre courant de ce qui constitue la "pop culture", à savoir le cyberpunk.
Mariage d'autant plus réussit qu'il est structuré par l'un des patrons les plus utilisé lorsqu'il s'agit de raconter une histoire, l’algorithme connu sous le nom de "Voyage du héros" :
Si l'idée de cet algorithme a été théorisé par Joseph Campbell à partir du monomythe (Pour en savoir +), il a surtout été popularisé par Star Wars et Christopher Vogler.
Et il s'agit d'un mariage qui fait sens si je puis dire, puisque les djinns (en arabe, cela désigne une sorte de race ou d'espèce d'invisibles non humains) et l'informatique partagent les mêmes qualités réticulaires (idéal ubiquitaire, vitesse, connexité, etc.).
... Selon Yuvah Noah Harari (historien, auteur de Sapiens, une brève histoire de l'humanité) si la domestication du feu a ouvert le premier gouffre significatif entre l'homme et les autres animaux, le facteur déterminant qui nous a propulsé des "marges au centre" de l'Histoire c'est la fiction.
Notre langage est singulier : il nous permet de transmettre des informations sur le monde qui nous entoure, mais aussi sur les choses qui n'existent pas.
nous sommes l'animal qui a inventé le storytelling (la mise en récit).
cette capacité à tisser des mythes nous a permis d'imaginer des choses et de les construire en masse et collectivement.
Il ne fait aucun doute lorsqu'on a lu Alif, l'invisible, que G. Willow Wilson fait partie de cette humanité qui fait de nous ce que nous sommes (du moins sa meilleur partie).
Et il s'agit d'un mariage qui fait sens si je puis dire, puisque les djinns (en arabe, cela désigne une sorte de race ou d'espèce d'invisibles non humains) et l'informatique partagent les mêmes qualités réticulaires (idéal ubiquitaire, vitesse, connexité, etc.).
... Selon Yuvah Noah Harari (historien, auteur de Sapiens, une brève histoire de l'humanité) si la domestication du feu a ouvert le premier gouffre significatif entre l'homme et les autres animaux, le facteur déterminant qui nous a propulsé des "marges au centre" de l'Histoire c'est la fiction.
Notre langage est singulier : il nous permet de transmettre des informations sur le monde qui nous entoure, mais aussi sur les choses qui n'existent pas.
nous sommes l'animal qui a inventé le storytelling (la mise en récit).
cette capacité à tisser des mythes nous a permis d'imaginer des choses et de les construire en masse et collectivement.
Il ne fait aucun doute lorsqu'on a lu Alif, l'invisible, que G. Willow Wilson fait partie de cette humanité qui fait de nous ce que nous sommes (du moins sa meilleur partie).
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