Quand j’y repense aujourd’hui, je me rends compte qu’à partir du moment où j’ai entendu parler de G arth E nnis, sa réputation d’être un scénariste féru de récits de guerre, en tant qu’auteur autant qu’en tant que lecteur, était déjà accolé à son nom. Une sorte d’épithète homérique, à l’instar de « l'ingénieux Ulysse» ou de «Zeus qui tient l'égide ». La bande dessinée d’outre-Manche a sans aucun doute alimenté cet intérêt, voire l’a peut-être même déclenché ; elle a eu en effet une longue tradition de magazines de BD de guerre. Dernièrement d’ailleurs, le natif de Hollywood - en Irlande du Nord - s’est retrouvé aux commandes d’une relance, sous la forme de cinq numéros, du périodique Battle Picture Weekly , jumelé pour le coup avec le célèbre Action [ Pour en savoir + ], sous le titre de ….. Battle Action . Et c’est en vertu de l’un de ses scénarios de guerre – Le Soldat inconnu 1998 – qui est pour moi ce qu’il a fait de mieux, que je garde toujours un œil su