Un titre en globish, ça n'est guère engageant.
Et pourtant cette enquête policière, menée par des retraités hauts en couleurs fait largement illusion.
Sa distribution convaincante, ses multiples clins d’œil, pas forcément volontaires (on retrouve ainsi une bonne partie des acteurs de la série Mobland), son humour bon enfant, tout cela marche du tonnerre.
Mais ce n'est qu'une illusion.
En effet, « Le Murder Club du jeudi » est un concentré de progressisme, certes bien banal (malheureusement).
Par exemple, le coupable de l'intrigue principale est un travailleur étranger à qui on a retiré son passeport. Il ne peut donc pas retourner voir sa mère, mourante. Et en plus, c'est un accident ; il ne voulait pas tuer. Le coupable est donc une quasi victime. Ça s'appelle le progressisme, ne riez pas !
Les coupables de la seconde intrigue (une vieille affaire, le fond de commerce du club en question, d'ordinaire) ont agit car, un assassin est passé au travers des mailles de la police. Jusque-là, rien à dire. Dirty Harry, qui n'était pas un progressiste, agissait souvent de même.
Sauf que s'il a échappé à l'inculpation c'est, tenez-vous bien, parce qu'il est un homme ..... et que les policiers en charge de l'enquête étaient aussi des hommes. Eh oui, nous vivons encore sous le régime du patriarcat. CQFD !
J'ajoute, mais est-ce bien nécessaire, que dans cet assassinat plus ancien, il s'agissait bien évidemment d'un féminicide.

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