... Aux Etats-Unis la bande dessinée apparaît d'abord dans les journaux sous forme de daily strips (bandes quotidiennes) et de sunday page (supplément dominical d'une page).
On s'entend généralement pour dire que le premier cow-boy de papier, Lariat Pete, date de 1905.
Créé par George Herriman (Krazy Cat) il parait du 6 septembre 1903 au 15 novembre de la même année, s'il s'agit bien d'un cow-boy nous sommes clairement dans le registre de l'humour, n'oubliez pas qu'il faudra attendre 1929 pour lire des stips d'aventures avec le lancement concomitant de deux séries : Tarzan & Buck Rogers.
Le départ décisif de la bande dessinée de western se fera avec Bronco Peeler de Fred Harman (1934) sous la forme d'un strip quotidien et en planches du dimanche (Source : Épopée et Mythes du Western dans la bande dessinée - Paul Herman - Glénat).
Du côté de la littérature le western est apparu très tôt, et en ce qui concerne plus précisément le personnage du cow-boy, on parle des années 1880.
Mais l'inventeur du genre dont il est question ici avec la série The Sixth Gun, qui n'est autre que Robert E. Howard (écrivain dont la création la plus fameuse est certainement Conan), n'écrira sa nouvelle qu'en 1932.
Elle s'intitule The Horror from the Mound autrement dit Le Tertre maudit, et elle sera publiée dans le célèbre pulp magazine Weird Tales.
Alors qu'Howard aura à l'époque, toutes les peines du monde à vendre sa nouvelle, elle est unanimement considérée aujourd'hui comme le texte fondateur de ce qu'on appelle outre-Atlantique le Weird Western, genre dont l'un des continuateurs actuels est Joe R. Lansdale, un auteur dont se revendique justement Cullen Bunn le scénariste de The Sixth Gun.
Le sixième tome de la série créée par Cullen Bunn & Brian Hurtt (vus notamment sur la série fantastique hard-boiled The Damned) publié par Urban Comics est un gros recueil qui regroupe 12 numéros de la série mensuel, autant dire qu'il y a de quoi lire.
Et le bilan après une quarantaine de numéro est plus que positif. Bunn & Hurtt avec la complicité de Bill Crabtree à la couleur tiennent bien la distance.
La Chasse des Skinwalkers (pour le coup Urban Comics aurait pu traduire Skinwalkers dont un précédent existe en littérature : Porteurs-de-peau justement un excellent roman de Tony Hillerman, l'un de mes favoris pour tout dire) m'a procuré un très chouette moment d'évasion, d'autant plus qu'il fait la part belle aux Indiens, des personnages (je parle ici d'imaginaire) pour qui j'ai toujours eu un faible.
Et l'un des personnages de ce recueil, la belle Nidawi est d'ailleurs devenu sans forcer mon personnage favoris.
The Sixth Gun est en passe de réaliser un sans faute si je puis dire, en terme de qualité ; et si on se fie à ce qui est dit à la fin (ou presque) du recueil, les neuf derniers numéros feront l'objet d'un seul et dernier tome.
Reste à savoir si les 3 mini-séries dérivées auront les honneur d'une publication hexagonale ?
Et le bilan après une quarantaine de numéro est plus que positif. Bunn & Hurtt avec la complicité de Bill Crabtree à la couleur tiennent bien la distance.
La Chasse des Skinwalkers (pour le coup Urban Comics aurait pu traduire Skinwalkers dont un précédent existe en littérature : Porteurs-de-peau justement un excellent roman de Tony Hillerman, l'un de mes favoris pour tout dire) m'a procuré un très chouette moment d'évasion, d'autant plus qu'il fait la part belle aux Indiens, des personnages (je parle ici d'imaginaire) pour qui j'ai toujours eu un faible.
Et l'un des personnages de ce recueil, la belle Nidawi est d'ailleurs devenu sans forcer mon personnage favoris.
The Sixth Gun est en passe de réaliser un sans faute si je puis dire, en terme de qualité ; et si on se fie à ce qui est dit à la fin (ou presque) du recueil, les neuf derniers numéros feront l'objet d'un seul et dernier tome.
Reste à savoir si les 3 mini-séries dérivées auront les honneur d'une publication hexagonale ?
(À suivre .....)
Commentaires
Enregistrer un commentaire