.... Faisant table rase du passé, Barbara Gordon alias Batgirl, amorce une nouvelle vie et déménage, dés son 35ème numéro (daté de décembre 2014) de l'ère du New 52*, dans le quartier de Burnside, sis Gotham City.
Un retour à la fac plus tard, une coloc, une soirée qui déchire, une gueule de bois et un vol d'ordinateur seront nécessaires pour qu'apparaisse, au bout de 14 pages (sur les vingt de ce trente-cinquième numéro), le célèbre alias masqué de la jeune femme, qui donne son titre à la série.
Sorte de copie pas tout à fait carbone d'un Peter Parker girly à l'heure du « big data », Barbara Gordon piège son voleur grâce à un site de rencontre en ligne.
.... Burnside n'a pas volé la hype qui l'entoure, les réputations s'y construisent à coups de selfies, et s'écroulent en moins de 140 caractères, entre un café latte soja moyen et quelques lignes de codes. La vie trépidante qu'y mène la jeune femme n'aura rien à envier à celle de son alter ego masqué. Stimulées qu'elles sont, par un cocktail aventure/humour, qui n'est pas sans rappeler celui qu'offrait André Franquin aux aventures de son groom préféré, et qui n'a toujours rien perdu de son pouvoir rafraîchissant.
Bédé tout aussi contemporaine que ses personnages, la série éponyme offre en plus de l'immédiateté d'une divertissement qui coche toutes les bonnes les cases, de quoi nous réjouir le cortex préfrontal.
.... En
effet, dès les premières pages, dessinées avec un max d'adjectifs, l'ombre portée d'un sociologue, que nous
avions tous pris pour l'un des artistes les plus importants du XXème siècle, se dessine. Chose inouïe, son influence obtient une certification Y2K, avec mention.
Le New 52 est le nom donné à l'une des nombreuses relances de son univers mainstream, par l'éditeur DC Comics. Nous sommes en ce moment-même dans une nouvelle ère, celle de la Rebirth.
Babs Tarr, Cameron Stewart & Brenden Fletcher |
Planet of the Apps
.... Lorsque Barbara Gordon s'installe dans le quartier branché de Burnside, il devient évident qu'elle renoue avec un certain art de vivre que n'aurait pas désavoué le Stan Lee des sixties, lorsque avec ses compères il inventait une nouvelle race de super-héros.Un retour à la fac plus tard, une coloc, une soirée qui déchire, une gueule de bois et un vol d'ordinateur seront nécessaires pour qu'apparaisse, au bout de 14 pages (sur les vingt de ce trente-cinquième numéro), le célèbre alias masqué de la jeune femme, qui donne son titre à la série.
Un t-shirt estampillé "52" de circonstance |
Sorte de copie pas tout à fait carbone d'un Peter Parker girly à l'heure du « big data », Barbara Gordon piège son voleur grâce à un site de rencontre en ligne.
.... Burnside n'a pas volé la hype qui l'entoure, les réputations s'y construisent à coups de selfies, et s'écroulent en moins de 140 caractères, entre un café latte soja moyen et quelques lignes de codes. La vie trépidante qu'y mène la jeune femme n'aura rien à envier à celle de son alter ego masqué. Stimulées qu'elles sont, par un cocktail aventure/humour, qui n'est pas sans rappeler celui qu'offrait André Franquin aux aventures de son groom préféré, et qui n'a toujours rien perdu de son pouvoir rafraîchissant.
Bédé tout aussi contemporaine que ses personnages, la série éponyme offre en plus de l'immédiateté d'une divertissement qui coche toutes les bonnes les cases, de quoi nous réjouir le cortex préfrontal.
Une belle manière de nous faire partager la mémoire eidétique de Barbara |
(À suivre ....)
_____________Le New 52 est le nom donné à l'une des nombreuses relances de son univers mainstream, par l'éditeur DC Comics. Nous sommes en ce moment-même dans une nouvelle ère, celle de la Rebirth.
Cette première arche narrative, voguant au gré de thématiques diverses dans un périmètre circonscrit à un Burnside aux atours de "village global", est effectivement excellente à tout point de vue. Si je m'étais fait peu ou prou la même réflexion sur la filiation au Spider-man des débuts dans cette relecture astucieuse de Batgirl à l'ère des réseaux sociaux et du tout connecté, le rapprochement avec le Spirou de Franquin me semble très bien vu avec cette humeur un rien badine qui parcourt ces épisodes.
RépondreSupprimerDes comics fun... ça existe encore. Ouf !
RépondreSupprimerBen celui-là n'a pas fait l'unanimité lors de sa sortie.
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