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Wild Blue Yonder [Glénat Comics]

Le titre fait référence à l'hymne de l'Armée de l'air américaine

.... C'est dans le bleu de toute l'immensité que se joue la survie de ce qui reste de l'humanité.

Si l'intrigue n'est pas inédite, pas plus que le contexte post-apocalyptique dans laquelle elle se développe ; au moins est-elle scénarisée avec ce qu'il faut d'habileté pour nous le faire oublier. Aidé en cela par une poignée de personnages qui, s'ils empruntent tous plus ou moins à des stéréotypes, échappent néanmoins à leur déterminisme originel, grâce à une caractérisation au cordeau. 
Au fil des cases ils s'incarnent, laissant une fois leur aventure terminée bien plus de traces dans notre mémoire que ce à quoi on n'aurait pu s'attendre.

.... Une grande partie de l'immersion et de l'empathie dont Wild Blue Yonder se rend coupable tient au travail que l'équipe artistique traduit à chacune des 150 planches du recueil.
Rien n'est laissé au hasard : hachures, trames, modelés, cadrages, storytelling, colorisation ; toute la panoplie disponible est utilisée pour un impact maximum ; le 9ème art poussé dans ses derniers retranchements dans ce qu'il a de plus spectaculaire & visuel, pour aboutir à une bédé en 3 dimensions :
• Curiosité
• Excitation
• Satisfaction
.... En conclusion, cette mini-série publiée en France par l'éditeur Glénat (qui soit dit en passant donne au fur et à mesure une belle épaisseur qualitative à son catalogue comics) qui fait la part belle aux affrontements aériens, et où on reconnaît de lointains descendants à Satanas & Diabolo, n'aurait pu espérer mieux pour les magnifier. Visuellement donc très abouti, Wild Blue Yonder ne se repose néanmoins pas seulement sur ce seul aspect. Quand bien même aurait-il suffit pour combler n'importe quel.le lecteur.rice avide de sensations fortes & distrayantes.

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