Cette nouvelle a une histoire. D'abord publiée dans le quotidien vespéral hexagonal bien connu, elle fait ensuite partie des récits de l'anthologie Escales 2000, un mois plus tard, en septembre 1999.
En 2004 c'est au tour des éditions Soleil d'en sortir une adaptation en bande dessinée. Laurent Genefort est au scénario, et Jean-Michel Ponzio au dessin, pour un histoire somme toute assez différente de la nouvelle originale. Laquelle se retrouve cette année parmi 10 autres, au sommaire de Colonie, un recueil commercialisé par les éditions Le Bélial' [Pour en savoir +]. Et entièrement consacré à Genefort.
L'éditeur, qui n'en est pas à son coup d'essai dans le domaine, propose un accès gratuit à la nouvelle en question (illustrée ci-contre par Rex Rabiera) jusqu'à la fin du mois de mars [Pour en savoir +]. C'est très généreux de sa part, et je l'en remercie.
D'autant que T'ien-Keou donne, je crois, une belle idée du talent de l'auteur.
En 25 pages, Laurent Genefort nous raconte une aventure captivante, et astucieuse ; dans une ambiance que je qualifierais de « silkpunk », des plus réussie.
Le « silkpunk » étant, comme chacun sait, l'un des nombreux sous-genres de la SfFF, dont le modèle serait le « steampunk ». Dont on aurait remplacé l'esthétique victorienne par l'antiquité chinoise ; et la vapeur et l'industrie, par la soie et les bambous.
T'ien-Keou m'a aussi fortement fait penser au cycle de Mick Resnick, Kirinyaga. L'Afrique de Resnick y étant remplacée par l'Empire du Milieu.
Bien qu'aux antipodes de notre Hexagone tricolore, l'Asie, et peut-être plus particulièrement le Japon et la Chine, a su se tailler un place dans notre imaginaire collectif occidental. L'image subjective que nous en gardons individuellement, partage toutefois des conventions communes. Lesquelles sont ici brillamment utilisées par Laurent Genefort. Ce qui fait que l'on est relativement à l'aise dans le « Guo » pour que, paradoxalement, la sensation d’émerveillement si chère à la Sf, y marche à plein régime.
Récit initiatique, T'ien-Keou, fait partie du genre de nouvelles que j'aime par-dessus, celles dites à « chute » (sic). Et celle-ci est fort joliment amenée. Ippon ! (si je puis dire)
En 2004 c'est au tour des éditions Soleil d'en sortir une adaptation en bande dessinée. Laurent Genefort est au scénario, et Jean-Michel Ponzio au dessin, pour un histoire somme toute assez différente de la nouvelle originale. Laquelle se retrouve cette année parmi 10 autres, au sommaire de Colonie, un recueil commercialisé par les éditions Le Bélial' [Pour en savoir +]. Et entièrement consacré à Genefort.
L'éditeur, qui n'en est pas à son coup d'essai dans le domaine, propose un accès gratuit à la nouvelle en question (illustrée ci-contre par Rex Rabiera) jusqu'à la fin du mois de mars [Pour en savoir +]. C'est très généreux de sa part, et je l'en remercie.
D'autant que T'ien-Keou donne, je crois, une belle idée du talent de l'auteur.
En 25 pages, Laurent Genefort nous raconte une aventure captivante, et astucieuse ; dans une ambiance que je qualifierais de « silkpunk », des plus réussie.
Le « silkpunk » étant, comme chacun sait, l'un des nombreux sous-genres de la SfFF, dont le modèle serait le « steampunk ». Dont on aurait remplacé l'esthétique victorienne par l'antiquité chinoise ; et la vapeur et l'industrie, par la soie et les bambous.
T'ien-Keou m'a aussi fortement fait penser au cycle de Mick Resnick, Kirinyaga. L'Afrique de Resnick y étant remplacée par l'Empire du Milieu.
Une planche dessinée par Jean-Michel Ponzio, extraite de l'adaptation BD |
Récit initiatique, T'ien-Keou, fait partie du genre de nouvelles que j'aime par-dessus, celles dites à « chute » (sic). Et celle-ci est fort joliment amenée. Ippon ! (si je puis dire)
Je prendrais surement le recueil, même si dernièrement j'ai eu un peu de mal avec les textes de l'auteur.
RépondreSupprimerTous les textes ne sont peut-être pas récents, celui-ci d'ailleurs ne l'est pas tant que cela.
SupprimerDu silkpunk avant le silkpunk, sont trop fort ces auteurs SF.
RépondreSupprimerMerci pour l'historique, je pensais que c'était un inédit
De la création par anticipation, ça doit être dans les cordes d'un auteur de Sf.
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Serviteur !