Un requin sous la Lune est son deuxième roman que Matt Ruff a vu publié aux U.S.A., mais le premier qui le sera en France.
« Deux romans sont susceptibles de changer la vie d’un adolescent de quatorze ans avide de lecture. Le Seigneur des anneaux et La Grève (Atlas Shrugged). L’un des deux est une fantaisie infantile qui engendre fréquemment chez ses lecteurs une obsession durable pour ses héros invraisemblables, conduisant à une vie adulte socialement inadaptée et émotionnellement atrophiée, qui les rend incapables d’affronter le monde réel. Dans l’autre, il y a des orques. » John Rogers
Là où, non sans ironie, John Rogers confronte l’œuvre de J.R.R Tolkien et celle d'Ayn Rand, à qui est par ailleurs dédié Un requin sous la Lune, Matt Ruff les combine à la manière d'une Mary Shelley.
Autant vous prévenir, ce roman de presque 550 pages, sous-titré « La Trilogie des travaux publics », fait preuve d'une logique linéaire parfois très approximative, et ceci expliquant sûrement cela, d'une dose de synchronicité très élevée. Laquelle est, je me permets de le rappeler, « l’occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. ». La personne en question étant ici, bien évidement, le lecteur.
Un dernier petit mot, dans ce roman où un sous-marin du nom de « Mitterand Sierra » côtoie des écologistes, et bien que n'apparaissant pas sur la liste, reproduite ci-dessus, du « Registre social », Ayn Rand y est bien plus présente que sous la forme d'une dédicace ou d'une inspiration.
Assez peu connue de ce côté-ci de l'Atlantique, mais Matt Ruff donne une idée assez précise de qui elle était, ainsi que de son travail ; j'ajouterai donc juste que la bibliothèque nationale américaine (Library of Congress) considère son roman La Grève, comme le livre le plus influent aux États-Unis, derrière la Bible. Excusez du peu !
En définitive Un requin sous la Lune m'a tellement plu, que j'ai immédiatement enchaîné avec La proie des âmes, du même Matt Ruff, nettement moins convaincant mais suffisamment cependant, pour que je commande Bad Monkeys (chez 10/18), en attendant l'arrivée de son dernier roman, prévu ce mois-ci aux Presses de la cité, et intitulé Lovecraft country.
« Deux romans sont susceptibles de changer la vie d’un adolescent de quatorze ans avide de lecture. Le Seigneur des anneaux et La Grève (Atlas Shrugged). L’un des deux est une fantaisie infantile qui engendre fréquemment chez ses lecteurs une obsession durable pour ses héros invraisemblables, conduisant à une vie adulte socialement inadaptée et émotionnellement atrophiée, qui les rend incapables d’affronter le monde réel. Dans l’autre, il y a des orques. » John Rogers
Là où, non sans ironie, John Rogers confronte l’œuvre de J.R.R Tolkien et celle d'Ayn Rand, à qui est par ailleurs dédié Un requin sous la Lune, Matt Ruff les combine à la manière d'une Mary Shelley.
Autant vous prévenir, ce roman de presque 550 pages, sous-titré « La Trilogie des travaux publics », fait preuve d'une logique linéaire parfois très approximative, et ceci expliquant sûrement cela, d'une dose de synchronicité très élevée. Laquelle est, je me permets de le rappeler, « l’occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit. ». La personne en question étant ici, bien évidement, le lecteur.
Un dernier petit mot, dans ce roman où un sous-marin du nom de « Mitterand Sierra » côtoie des écologistes, et bien que n'apparaissant pas sur la liste, reproduite ci-dessus, du « Registre social », Ayn Rand y est bien plus présente que sous la forme d'une dédicace ou d'une inspiration.
Assez peu connue de ce côté-ci de l'Atlantique, mais Matt Ruff donne une idée assez précise de qui elle était, ainsi que de son travail ; j'ajouterai donc juste que la bibliothèque nationale américaine (Library of Congress) considère son roman La Grève, comme le livre le plus influent aux États-Unis, derrière la Bible. Excusez du peu !
En définitive Un requin sous la Lune m'a tellement plu, que j'ai immédiatement enchaîné avec La proie des âmes, du même Matt Ruff, nettement moins convaincant mais suffisamment cependant, pour que je commande Bad Monkeys (chez 10/18), en attendant l'arrivée de son dernier roman, prévu ce mois-ci aux Presses de la cité, et intitulé Lovecraft country.
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