Si « La Starlette était trop belle » n'est pas la suite de « Frères de sang », ces deux romans mettent en scène Jimmy Gage, un journaliste du tabloïd SLAP, et Jane Holt, détective au bureau des enquêtes criminelles de Laguna Beach. Cette dernière apparaissait aussi dans le premier roman de Robert Ferrigno intitulé « Le Pot au noir » [Pour en savoir +].
Comme il l'a prouvé dans ses deux précédents romans parus dans l'Hexagone, Robert Ferrigno est un écrivain qui joue sur les conventions du thriller. Ici il juxtapose deux intrigues, dont chacune d'elle aurait pu facilement faire l'objet d'un récit autonome et roboratif. Et construit à partir d'un réseau de personnages et de leurs « lignes de désirs » deux solides intrigues. Au fur et à mesure que progressent les deux histoires, les personnages se dévoilent, leurs relations changent (ou pas) ; ce qui agit sur le cours des événements. Et vice versa.
C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques du savoir-faire de Ferrigno, ses romans ont un côté « organique ». Autrement dit, ils donnent l'impression de suivre une logique interne plutôt qu'être une mécanique bien huilée. Cette cohérence, n'empêche toutefois pas Robert Ferrigno de nous la faire à l'envers plus souvent qu'à son tour.
Chaque détaille de l'intrigue est l'objet d'une variation, plus ou moins importante par rapport à nos attente (i.e. les clichés du genre), transformant ce à quoi on s'attendait à autant de surprises.
Avec « Frères de sang » l'auteur déjoue encore une fois les pronostics, sans pour autant user d'une formule. Aucune de ses histoires n'est identiques à une autre, leur seul dénominateur commun est le plaisir qu'on prend à les lire.
Changement de braquet avec le roman suivant, qui s'il n'est pas la suite directe du précédent, doit être lu impérativement après.
En effet Robert Ferrigno abandonne les intrigues au pluriel, et s'impose, lors d'un pivot dramatique saisissant, comme un digne successeur d'Alfred Hitchcock. Les habitudes étant ce qu'elles sont, les surprises ne disparaitront pas totalement, mais « La Starlette était trop belle » devient dès lors un roman à suspense. Jouant de l'ironie dramatique il donne au lecteur quelques longueur d'avance sur son protagoniste principal, en lui proposant une capacité quasi omnisciente des faits.
Frissons garantis !
Avec ces deux nouveaux romans Robert Ferrigno ne déçoit pas.
Dès « Le pot au noir », il avait placé la barre très haut, « Pas un pour sauver l'autre » [Pour en savoir +] égalait la performance. « Frères de sang » (traduit par Raphaële Eschenbrenner) et « La Starlette était trop belle » (traduit par Nathalie Vailhen) continuent de tailler une belle réputation à Robert Ferrigno.
Typiquement le genre de romancier dont on lit les ouvrages sur son seul nom.
Comme il l'a prouvé dans ses deux précédents romans parus dans l'Hexagone, Robert Ferrigno est un écrivain qui joue sur les conventions du thriller. Ici il juxtapose deux intrigues, dont chacune d'elle aurait pu facilement faire l'objet d'un récit autonome et roboratif. Et construit à partir d'un réseau de personnages et de leurs « lignes de désirs » deux solides intrigues. Au fur et à mesure que progressent les deux histoires, les personnages se dévoilent, leurs relations changent (ou pas) ; ce qui agit sur le cours des événements. Et vice versa.
C'est d'ailleurs l'une des caractéristiques du savoir-faire de Ferrigno, ses romans ont un côté « organique ». Autrement dit, ils donnent l'impression de suivre une logique interne plutôt qu'être une mécanique bien huilée. Cette cohérence, n'empêche toutefois pas Robert Ferrigno de nous la faire à l'envers plus souvent qu'à son tour.
Chaque détaille de l'intrigue est l'objet d'une variation, plus ou moins importante par rapport à nos attente (i.e. les clichés du genre), transformant ce à quoi on s'attendait à autant de surprises.
Avec « Frères de sang » l'auteur déjoue encore une fois les pronostics, sans pour autant user d'une formule. Aucune de ses histoires n'est identiques à une autre, leur seul dénominateur commun est le plaisir qu'on prend à les lire.
Changement de braquet avec le roman suivant, qui s'il n'est pas la suite directe du précédent, doit être lu impérativement après.
En effet Robert Ferrigno abandonne les intrigues au pluriel, et s'impose, lors d'un pivot dramatique saisissant, comme un digne successeur d'Alfred Hitchcock. Les habitudes étant ce qu'elles sont, les surprises ne disparaitront pas totalement, mais « La Starlette était trop belle » devient dès lors un roman à suspense. Jouant de l'ironie dramatique il donne au lecteur quelques longueur d'avance sur son protagoniste principal, en lui proposant une capacité quasi omnisciente des faits.
Frissons garantis !
Avec ces deux nouveaux romans Robert Ferrigno ne déçoit pas.
Dès « Le pot au noir », il avait placé la barre très haut, « Pas un pour sauver l'autre » [Pour en savoir +] égalait la performance. « Frères de sang » (traduit par Raphaële Eschenbrenner) et « La Starlette était trop belle » (traduit par Nathalie Vailhen) continuent de tailler une belle réputation à Robert Ferrigno.
Typiquement le genre de romancier dont on lit les ouvrages sur son seul nom.
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