Considéré par l'auteur lui-même comme son «roman de Philip K. Dick », Bad Monkeys aurait cependant très certainement irrité l'auteur de Minority Report, comme Matt Ruff le reconnait également.
Si ce court roman, en regard des deux autres que j'ai déjà lus du même auteur, tire son titre énigmatique d'un épisode de la série télévisée South Park ; et s'inspire du récit de David Simon, Baltimore, le résultat est sans nul doute un roman que Philip K. Dick aurait pu écrire.
Jouant comme son aîné, avec la chorégraphie de l'information, autrement dit, qui sait quoi, quand, comment et pourquoi ? ; Matt Ruff construit un thriller haletant à partir de ce qu'on est prêt à croire.
Comme l'explique Michael Eaton, il n'y a que trois possibilités, structurellement parlant, pour le romancier de gérer la relation entre protagoniste et lecteurs, vis à vis de l'information :
• le lecteur dispose exactement des mêmes informations que le protagoniste.
• le lecteur dispose de moins d'information.
• le lecteur dispose de plus d'information.
Évidemment, la plupart des histoires déploient l'ensemble de ces stratégies à divers moments de leur intrigue. Et Bad Monkeys ni déroge pas plus que les autres.
Cependant, la nature même de ladite information est telle, qu'en toute connaissance de cause, le lecteur a parfois du mal à faire le point. Ce qui est loin d'être un défaut pour qui aime ce type de littérature.
Ce qui est justement mon cas.
S'il n'est sûrement pas indispensable de connaître Philip K. Dick pour passer un bon moment de lecture, Bad Monkeys s'épanouira bien mieux dans l'imagination d'un lecteur qui l'aura fréquenté.
Après avoir lu Un requin sous la lune [Pour en savoir +], La proie des âmes, et Bad Monkeys, j'ai sérieusement entamé The Mirage, lequel n'a pas été traduit en français pour l'instant, avant d'enchaîner avec Lovecraft Country qui vient justement d'être commercialisé en France.
Si Matt Ruff est un écrivain rare, 6 romans en 28 ans, son imagination et la qualité de ses histoires en font l'un des plus intéressants qu'il m'a été donné de lire.
Si ce court roman, en regard des deux autres que j'ai déjà lus du même auteur, tire son titre énigmatique d'un épisode de la série télévisée South Park ; et s'inspire du récit de David Simon, Baltimore, le résultat est sans nul doute un roman que Philip K. Dick aurait pu écrire.
Jouant comme son aîné, avec la chorégraphie de l'information, autrement dit, qui sait quoi, quand, comment et pourquoi ? ; Matt Ruff construit un thriller haletant à partir de ce qu'on est prêt à croire.
Comme l'explique Michael Eaton, il n'y a que trois possibilités, structurellement parlant, pour le romancier de gérer la relation entre protagoniste et lecteurs, vis à vis de l'information :
• le lecteur dispose exactement des mêmes informations que le protagoniste.
• le lecteur dispose de moins d'information.
• le lecteur dispose de plus d'information.
Évidemment, la plupart des histoires déploient l'ensemble de ces stratégies à divers moments de leur intrigue. Et Bad Monkeys ni déroge pas plus que les autres.
Cependant, la nature même de ladite information est telle, qu'en toute connaissance de cause, le lecteur a parfois du mal à faire le point. Ce qui est loin d'être un défaut pour qui aime ce type de littérature.
Ce qui est justement mon cas.
S'il n'est sûrement pas indispensable de connaître Philip K. Dick pour passer un bon moment de lecture, Bad Monkeys s'épanouira bien mieux dans l'imagination d'un lecteur qui l'aura fréquenté.
Après avoir lu Un requin sous la lune [Pour en savoir +], La proie des âmes, et Bad Monkeys, j'ai sérieusement entamé The Mirage, lequel n'a pas été traduit en français pour l'instant, avant d'enchaîner avec Lovecraft Country qui vient justement d'être commercialisé en France.
Si Matt Ruff est un écrivain rare, 6 romans en 28 ans, son imagination et la qualité de ses histoires en font l'un des plus intéressants qu'il m'a été donné de lire.
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