« Les numéros rouge vif sur le radio-réveil à côté de mon lit adoptèrent la forme regrettable de 6 : 12. », voilà ce que j'appelle une belle entrée en matière.
Et cette impression ira en se renforçant, au fur et à mesure que l'entreprise de réification d'une métaphore d'une stratégie commerciale internationale fera de même. Récit d'épouvante de presque 300 pages, Way Inn n'entend pas laisser les souvenirs aux seuls serial killers.
Comme le laisse entendre la citation de Jorge Luis Borges, placée en épigraphe, le roman de Will Wiles fonctionne, outre sa mécanique textuelle propre, sur le mégatexte du genre auquel il appartient.
En effet, nombre d'images et d'idées accumulées en matière de Fantastique (le mégatexte en question) ressurgiront, de manière subjective, tout au long de l'aventures cauchemardesque de Neil Double. Un arrière-plan, dont la familiarité augmentera l'immersion des lecteurs, et l'étrangeté des situations.
Un cauchemar qui n'aura d'ailleurs pas toujours les atours du Fantastique, tout en gardant le même aspect familier, mais pour d'autres raisons.
Ainsi Neil Double aura-t-il le plus grand mal à connaitre les raisons de l’annulation de son badge d'accréditation, en vertu de la politique interne de la protection des données. Lesquelles données, concernant un client (lui), sont inaccessibles à un tiers, quand bien même a-t-il été le client en question (toujours lui). Mais que son statut d'ex-client, en raison de l'annulation dudit badge, lui interdit d'obtenir.
Raconté à la première personne du singulier, Way Inn est un page-turner tout aussi efficace que le personnel de l'hôtel homonyme. Tour à tour amusant ou flippant, mais toujours astucieux, il est le compagnon idéal pour qui veut passer un bon moment, loin de la littérature standardisée. Et cela pour seulement 20 € TTC !
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• Le Way Inn est de ces hôtels qui accueillent les animaux, fussent-ils critiques, et pour le coup celui-ci n'est pas chien : [Pour en savoir +]
Et cette impression ira en se renforçant, au fur et à mesure que l'entreprise de réification d'une métaphore d'une stratégie commerciale internationale fera de même. Récit d'épouvante de presque 300 pages, Way Inn n'entend pas laisser les souvenirs aux seuls serial killers.
Comme le laisse entendre la citation de Jorge Luis Borges, placée en épigraphe, le roman de Will Wiles fonctionne, outre sa mécanique textuelle propre, sur le mégatexte du genre auquel il appartient.
En effet, nombre d'images et d'idées accumulées en matière de Fantastique (le mégatexte en question) ressurgiront, de manière subjective, tout au long de l'aventures cauchemardesque de Neil Double. Un arrière-plan, dont la familiarité augmentera l'immersion des lecteurs, et l'étrangeté des situations.
Un cauchemar qui n'aura d'ailleurs pas toujours les atours du Fantastique, tout en gardant le même aspect familier, mais pour d'autres raisons.
Ainsi Neil Double aura-t-il le plus grand mal à connaitre les raisons de l’annulation de son badge d'accréditation, en vertu de la politique interne de la protection des données. Lesquelles données, concernant un client (lui), sont inaccessibles à un tiers, quand bien même a-t-il été le client en question (toujours lui). Mais que son statut d'ex-client, en raison de l'annulation dudit badge, lui interdit d'obtenir.
Raconté à la première personne du singulier, Way Inn est un page-turner tout aussi efficace que le personnel de l'hôtel homonyme. Tour à tour amusant ou flippant, mais toujours astucieux, il est le compagnon idéal pour qui veut passer un bon moment, loin de la littérature standardisée. Et cela pour seulement 20 € TTC !
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• Le Way Inn est de ces hôtels qui accueillent les animaux, fussent-ils critiques, et pour le coup celui-ci n'est pas chien : [Pour en savoir +]
Merci pour le lien, et le texte qui l'accompagne.
RépondreSupprimerUn bon roman qui n'a pas l'air de passionner les foules, mais je pense que sur la durée, il trouvera son public.
Serviteur !
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