Accéder au contenu principal

Les Catacombes (Toby Ball)

Les Catacombes est le premier roman de Toby Ball, Scorch City, sont second roman, a depuis déjà paru aux Etats-Unis.
Trois hommes, dans les années 30, pour des motifs différents, vont par leurs actions mettre au jour les terribles secrets de la Ville, de son maire et de son clan dans une atmosphère de mystère et de menaces.
"Parce que la situation est encore plus terrible que vous ne le pensez. Vous n'avez aucune idée de ce qui s'est passé, ni de ce qui se passe. Le Massacre de la Fête d'anniversaire, l'élimination du gang de White, le Projet Navajo, les hôpitaux qui sont en réalité des prisons, la disparition de familles entières ... ".
L’atmosphère du roman est lourde, pesante ; un peu ésotérique aussi comme peut l'être une nouvelle de Jorge Luis Borges.
Ajoutant à cette atmosphère ayant par moments des relents de totalitarisme, la désorientation géographique et historique, on se doute que l'action se déroule aux Etats-Unis mais sans guère de précision, est fortement anxiogène. Le lecteur, du moins cela a été mon cas, se trouve ainsi dans un état assez proche de celui des habitants de la Ville ; situation on ne peut plus immersive.

Roman d'atmosphère avant tout donc, Les Catacombes promet beaucoup dés les premières pages ; néanmoins le MacGuffin (le prétexte au développement de l'histoire) m'a semblé un peu faible compte tenu de la tension et de l’anxiété provoquées. 
D'autant que nombre d'événements restent sans explication, ou semblent incohérents. Ceci dit il s'agit de la première partie d'une histoire plus vaste, puisque Scorch City en est la suite (ce que l'éditeur hexagonal ne précise nulle part dans l'ouvrage, c'est bien dommage) ; en outre, malgré cette faiblesse relative je précise, le roman de Toby Ball m'a tenu en haleine de bout en bout, un véritable page turner (expression utilisée à propos des livres qu'on ne peut lâcher), et qui, malgré ses plus de 400 pages se lit à une vitesse stupéfiante.
En espérant que 10/18 publie la suite dans sa collection sans trop tarder.

Pour vous donner une idée plus précise, et plus "idiosyncrasique", de ce roman je vous en propose quelques pages ....   


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich