Comme promis je vous propose le premier et seul numéro publié par les éditions Disjoncteur de Faust, la série de Tim Vigil & David Quinn, la publication sur le blog se fera en deux temps ; voici la première partie du numéro :
« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu. Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale. Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour
Pas étonnant que ce comics n'ait pas connu d'édition française complète. Les auteurs ont mis de plus en plus longtemps à publier et n'ont terminé l'histoire qu'en... 2012 (25 ans pour faire 15 épisodes) soit 19 ans après cette traduction ! :)) Je ne vois pas quel éditeur français aurait pu suivre dans ces conditions.
RépondreSupprimerEn plus le premier numéro n'était pas idéal pour lancer le truc en VF : le dessin de Tim Vigil est très grossier au début et il s'améliore ensuite progressivement, jusqu'à devenir presque exceptionnel dans la seconde moitié de la série.