Accéder au contenu principal

Nous sommes tous des flics (Morrison, Bond & Co.)

Peut-être serez-vous intéressés de lire une histoire courte de la série The Invisibles du scénariste Grant Morrison extraite de l'anthologie Vertigo : Winter's Edge n°1 (et paru dans la version proposée ici, dans la revue Bang ! en 2004)
Selon certains exégètes, cette histoire se situerait après la fin du volume 3, c'est-à-dire après la conclusion de la série. 
The Invisibles a commencé d'être publiée en 1994 au sein du label Vertigo de DC Comics, c'est une série dite en creator owned, c'est-à-dire qu'elle appartient à ses créateurs, ici Morrison et non pas à l'éditeur comme la majorité des séries publiées outre-Atlantique (Superman, Spider-Man, etc. ...) ; elle est toujours selon les exégètes le magnum opus du scénariste. 
Les Invisibles c'est une cellule d'occultistes anarchistes, pour faire court, qui évolue dans un monde fait de complots, visité par des êtres d'autres dimensions, et où les voyages temporels sont possibles ; paranoïa, transsexuelle, flic en rupture de banc, sexe tantrique, réincarnation du Bouddha, commando lesbien, drogue etc.. composent le menu de cette série.
D'autre part le Gideon Stargrave (personnage qui apparaît dans des histoires écrites par Grant Morrison bien avant Les Invisibles) dont il est question dans cette histoire est un alias de Gideon Starorzewski un écrivain d'horreur dont le nom de plume est Kirk Morrison.     
Mais Giddeon Stargrave c'est aussi King Mob l'un des membres des Invisibles, King Mob qui est aussi Grant Morrison lui-même, dans une certaine mesure.
"Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué" disaient fort justement les Shadock (qui eux n'apparaissent pas dans Les Invisibles, du moins je crois). 

Ceci étant dit, place à l'histoire ......

Commentaires

  1. Dans le même type d'univers cinglé, Grant Morrison a écrit The Filth, une courte série dans les 2000s ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui The Filth : http://artemusdada.blogspot.fr/2010/02/ze-filth.html ; pour ma part autant je trouve la partie artistique de tout premier ordre, autant la scénario m'est complètement passé au-dessus.

      Supprimer
  2. Tout ce qu'écrit Morrison, du moment que cela est relativement structuré sans être hérmetique, est pour le moins intéressant.

    Il passe d'ailleurs avec facilité du mainstream, j'ai adoré ses JLA en son temps, à une vision d'auteur appliquée aux comics.
    Si j'opine que Les invisibles sont excellents, je n'ai en revanche pas bien vu le propos final de The Filth qui semble avoir été écrit en écriture automatique. Intéressant, mais un rien déconcertant.

    En revanche, Flex Mentalo est abordable, intéressant, et mixe les deux tendances de notre auteur (j'ai cru lire la même approche dans son All star Superman dans la planète bizarro ou encore son Final Crisis) bien qu'il soit plus "auteur".

    Merci pour ces pages que je n'avais jamais lues !

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations ...

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'...

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" (...