Cinq parties comme autant de points de vue sur une surnature sous influence.
Celle de l'essai aussi inclassable qu'influant, écrit par Jacques Bergier & Louis Pauwels, au titre explicite mais pourtant mystérieux : Le matin des magiciens.
Mais que se rassurent ceux qui ne l'auraient pas lu, l'omniprésente « pop culture » a pris le relais, et autant les lecteurs que les spectateurs de Hellboy seront en terrain connu.
Stalingrad d'Emmanuel Delporte, roman dont la couverture ne laisse aucune ambigüité sur son contenu se déroule en 1942, durant l'opération Barbarossa. L'auteur, dont c'est le premier roman publié, raconte donc des faits, absents des livres d'Histoire, par le biais de cinq points de vue différents. Cette technique, fort bien maîtrisée, dote son roman d'une énergie communicative.
Le tableau d'honneur de la meilleure perspective revient, à mon avis, à la quatrième partie, rédigée sous la forme d'un journal intime. La plus faible, malheureusement, à la cinquième ; bien trop vite expédiée à mon goût.
Et puisqu'elle conclut le roman, elle laisse une impression mitigée qu'il ne mérite pas.
Stalingrad, récompensé par le Prix Masterton© en 2017, vaut largement qu'on s'y intéresse (mais semble indisponible à la vente ?!).
Emmanuel Delporte a depuis publié trois autres romans dont Répliques cette année. Lequel reprend la chronique des aventures de l'agence Styx™, une agence de renseignement chargée du surnaturel, qu'on pouvait justement découvrir dans l'ultime partie de Stalingrad.
Or donc, sans oublier le folklore d'un ésotérisme nazi que nos réflexes culturels imposent presque à notre insu, et comme la situation historique de son récit l'exige, Emmanuel Delporte a l'excellente idée de lui opposer un antagoniste tout aussi riche en surnature.
Le tout dans un roman très prometteur, que j'ai pris beaucoup d plaisir à lire !
Un auteur à suivre .....
Celle de l'essai aussi inclassable qu'influant, écrit par Jacques Bergier & Louis Pauwels, au titre explicite mais pourtant mystérieux : Le matin des magiciens.
Mais que se rassurent ceux qui ne l'auraient pas lu, l'omniprésente « pop culture » a pris le relais, et autant les lecteurs que les spectateurs de Hellboy seront en terrain connu.
Stalingrad d'Emmanuel Delporte, roman dont la couverture ne laisse aucune ambigüité sur son contenu se déroule en 1942, durant l'opération Barbarossa. L'auteur, dont c'est le premier roman publié, raconte donc des faits, absents des livres d'Histoire, par le biais de cinq points de vue différents. Cette technique, fort bien maîtrisée, dote son roman d'une énergie communicative.
Le tableau d'honneur de la meilleure perspective revient, à mon avis, à la quatrième partie, rédigée sous la forme d'un journal intime. La plus faible, malheureusement, à la cinquième ; bien trop vite expédiée à mon goût.
Et puisqu'elle conclut le roman, elle laisse une impression mitigée qu'il ne mérite pas.
Stalingrad, récompensé par le Prix Masterton© en 2017, vaut largement qu'on s'y intéresse (mais semble indisponible à la vente ?!).
Emmanuel Delporte a depuis publié trois autres romans dont Répliques cette année. Lequel reprend la chronique des aventures de l'agence Styx™, une agence de renseignement chargée du surnaturel, qu'on pouvait justement découvrir dans l'ultime partie de Stalingrad.
Or donc, sans oublier le folklore d'un ésotérisme nazi que nos réflexes culturels imposent presque à notre insu, et comme la situation historique de son récit l'exige, Emmanuel Delporte a l'excellente idée de lui opposer un antagoniste tout aussi riche en surnature.
Le tout dans un roman très prometteur, que j'ai pris beaucoup d plaisir à lire !
Un auteur à suivre .....
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